R. Kelly était placé en détention depuis de nombreux mois, pour des crimes à caractères sexuels. On reprochait au chanteur de se comporter comme un prédateur, un pervers, avec des femmes très jeunes, en dessous de la limite légale. Conséquences : il a été condamné à purger 30 ans de prison, pour avoir utilisé son statut de superstar afin d’assujettir des enfants à ses pulsions sexuelles. Craignant qu'il ne cherche à mettre fin à ses jours, la maison d'arrêt l'a placé en surveillance anti-suicide.
Sauf que R.Kelly nie totalement être suicidaire et il a même décidé d'attaquer le Metropolitan Detention Center de Brooklyn en justice, pour traitement cruel et inhabituel. Il accuse le centre pénitencier de l'avoir placé dans ce service de surveillance anti-suicide simplement à cause de sa célébrité, alors qu'il a dit n'avoir aucune envie de se suicider ou de blesser d'autres détenus. Il affirme que ces décisions de la prison violent la Constitution et notamment le 8ème amendement, qui interdit au gouvernement fédéral de condamner à des peines excessives, cruelles ou inhabituelles.
R.Kelly affirme également que les conditions de vie sont inhumaines, sans pouvoir se doucher, se raser, sans papier toilette, mangeant avec ses mains, sans aucune visite, et déclare également qu'aucun de ses codétenus placés en surveillance suicide ne reçoit de soins psychiatriques. Le service pénitentiaire a l'air d'être dans un état catastrophique aux États-Unis...