La mort de Juice Wrld, le 8 décembre 2019, avait violemment secoué le monde du hip-hop. Jusqu'à présent, les faits étaient les suivants : se sachant attendu par la police à l'aéroport de Chicago, le rappeur aurait consommé toutes les pilules qu'il avait sur lui mourant ensuite d'une overdose. Mais, cette version officielle a été mise à mal par le photographe Chris Long qui accompagnait Juice Wrld ce jour-là. Pour la première fois, il a donné sa version des faits et cela fait froid dans le dos.
"J n'avait aucune raison d'avalé un tas de pilules parce que la police était à l'aéroport. Nous n'en avions rien à foutre de leur présence. Si cela lui posait un problème, il aurait pu les jeter dans les toilettes. J était juste accro. La dose qu'il prenait quotidiennement était absurde et il cachait ce qu'il prenait vraiment à presque tout le monde même si tout le monde a tout tenté pour le faire ralentir. Lorsqu'il a accepté de suivre une cure de désintoxication, c'était parce qu'il voulait abaisser sa tolérance. Il ne voulait pas s'arrêter. On a essayé de faire des trucs positifs chaque jour, comme du vélo, du paintball, pour l’occuper, mais dès qu’il entrait en studio, il replongeait. Il aimait ça. J'avais toujours peur qu'il prenne de la merde alors que je les testais. J'ai testé chacun de ses lots mais personne ne savait combien il en prenait réellement... Elles partaient à toute vitesse..."
J did not swallow a bunch of pills because the police where at the airport. We gave no fucks about them being there. He could have flushed them down the toilet if he cared.
— chrislongfilms (@chrislongfilms) May 11, 2021
J was just hooked bad. The amount he took daily was absurd and he hid how much he really took from mostly everyone. Everyone around him tried really hard to get him to slow down. When he agreed to rehab it was because he wanted to lower his tolerance. He didn’t want to stop.
— chrislongfilms (@chrislongfilms) May 11, 2021
J was supposed to go to rehab that month. We tried so hard to do positive things everyday like ride dirt bikes or paintball to keep busy and not do pills but every night once he hit the studio that was it. He loved it.
— chrislongfilms (@chrislongfilms) May 11, 2021
I never thought he would od I was always scared of getting bad pressed pills so got test strips. I tested every batch he got, but no one knew how much he really took because he was hiding it. Once max and I really started counting how much he had and how fast he went though them
— chrislongfilms (@chrislongfilms) May 11, 2021
Chris Long a ensuite raconté la crise fatale qui a touché Juice Wrld à l'aéroport de Chicago.
"J'ai dû regarder mon petit frère mourir à mes pieds. J'ai dû le regarder dans les yeux alors qu'il était mourant et que j'essayais de tout faire pour y remédier [...] Je ne peux m'arrêter de penser à lui encore et encore, couché sur le sol et je le regardais dans les yeux car c'est comme ça que je devais lui dire au revoir. C'est marqué au fer rouge dans mon cerveau. Je veux que ça cesse."
I had to watch little bro die at my feet. I had to look in his eyes while he was dying and I could do anything about it.
— chrislongfilms (@chrislongfilms) May 11, 2021
He had nothing to worry about. He knew the cops where there before we landed. We put that strap in my bag it was all good I had a clean record and I’m a register owner. I had no problem taking that charge.
— chrislongfilms (@chrislongfilms) May 11, 2021
Le témoignage de Chris Long donne une nouvelle vision des événements du 8 décembre 2019...And I can’t stop thinking about him over and over again there on the ground and I was just looking in his eyes that’s how I had to say bye to him. It’s just burned into my brain. I want it to stop.
— chrislongfilms (@chrislongfilms) May 11, 2021