L'avocate de Moha La Squale, accusé d'agressions sexuelles par plusieurs jeunes filles, a pris la parole dans les colonnes du JDD ce week-end. Elle y dénonce le rôle des réseaux sociaux dans l'affaire qui concerne son client.
Moha La Squale fait l'objet d'une enquête préliminaire pour violences, séquestrations et agression sexuelle et devrait être entendu dans quelques jours dans le cadre de cette affaire par les services de police. Dans les colonnes du Journal du Dimanche, son avocate, Maître Elise Arfi, s'est attachée à déminer la situation alors que son client fait l'objet de plusieurs plaintes. Elle pointe notamment du doigt la puissance des réseaux sociaux et la place que peuvent y prendre les dénonciations.
Le rappeur de La Banane à Paris a été en effet un des premiers à être victime du #BalanceTonRappeur Pour Maître Arfi, "tout n'est pas si simple" car, pour elle, sur les réseaux, "la seule parole qui vaille est celle qui dénonce". Elle demande donc à "s'extraire du contexte" des réseaux sociaux et à "revenir aux faits" afin de déterminer "ce qui relève du champ pénal" ce qu'elle a voulu s'attacher à faire dans le reste de son interview reconnaissant notamment que la relation de son client avec la première plaignante était "explosive" mais que la jeune femme pouvait elle aussi se montrer violente avec Moha La Squale. Elle explique ensuite, qu'avec les autres victimes, "les échanges [de messages] contemporains aux faits ne décrivent pas des relations d'insultes et de menaces".
Des arguments auxquels l'avocat des plaignantes a immédiatement répondu en expliquant qu'aucune de ses clientes n'est "à la recherche de notoriété" et qu'elles "veulent juste se reconstruire et éviter que ça arrive à d'autres".
L'enquête et les auditions devront déterminer les responsabilités de chacun dans les prochains jours.