Koba LaD dans la tourmente

Koba LaD est accusé d'homophobie, il est déprogrammé de plusieurs festivals.

Koba LaD fait l’objet d’une polémique ces derniers jours. Il est accusé d’homophobie suite à des propos qu’il a tenu sur Snapchat. Plusieurs festivals l’ont déprogrammé.

L’histoire débute ce week-end. Koba LaD poste sur Snapchat la capture d'écran d'un ancien article de presse. Ce dernier a pour titre : "Ce père tue son propre fils de 14 ans parce qu'il était gay". Il traite d’une histoire d'homicide dans le Nevada qui date de 2017. Un homme de 53 ans, Wendell Melton, abat son fils de 14 ans, car il est homosexuel. A cette capture il rajoute les émojis de poignées de mains accompagnés d’un "bien joué". Quelques heures après, la publication fait déjà le tour de Twitter. On ne parle que de ça. La toile accuse Koba LaD d’homophobie.


L'auteur de "Marie" ne tarde pas à réagir. En vacances au Maroc, il publie sur son compte Instagram deux vidéos pour s’expliquer. Sur la première, il affirme : "Je ne suis pas homophobe, chacun pour soi, dieu pour tous (...) je cautionne pas du tout le meurtre, ni l'enfant gay, rien à voir, hors sujet, c'est une incompréhension (...) il faut souligner que le screen (l'écran) les mains qui se serrent, le 'bien fait', c'est pas moi qui l'ai marqué".

 

 

Celui qui vient de faire une collaboration avec Chilly poste également un long texte dans lequel il se justifie.

 

 

Mais ses propos jugés maladroits accentuent davantage ce bad buzz. Ce qui oblige l’artiste à refaire une seconde vidéo. Il confirme s’être "mal exprimé". Il ajoute : "Je ne cautionne pas le meurtre. Après l'enfant gay franchement... chacun pour soi, dieu pour tous, voilà, là je suis en vacances, arrêtez de me prendre la tête". Koba LaD confie aussi qu’il a publié cette capture alors qu’il était "foncedé".

 

 


Cette clarification n’a pas calmé la polémique. Ce mardi 18 février, plusieurs festivals ont décidé de déprogrammer le rappeur. A commencer par le VYV Festival à Dijon.

 

 

 

Le Main Square Festival, Garorock, We Love Green et le Dour festival ont eux aussi pris cette décision radicale.

 

 

Ce bad buzz a pris beaucoup d'ampleur et a engendré le boycott général de l'artiste. Contacté, la maison de disques de Koba a indiqué qu'il ne dirait plus rien au sujet de cette affaire et que ses vidéos seront sa seule réponse. Maleurheusement, cela risque de ne pas suffire car ce matin, c'est le festival marseillais Marsatac qui a déprogrammé le rappeur de l'Essonne et cela ne semble pas calmer la vindicte populaire. Rappelons qu'il y a quelques années, la Sexion d'Assaut avait été accusée des mêmes maux et qu'elle avait eu du mal à se sortir de la situation. Aujourd'hui, tout le monde l'a oublié mais à l'époque, le scandale était aussi énorme qu'aujourd'hui.