C’est très certainement l’information la plus délirante de la matinée...
Selon ce que rapportent les forces de l’ordre néo-zélandaises ainsi que les médias : la police locale d'Otago (au sud de l’île) a été forcée d’écouter l’incontournable morceau de NWA baptisé "Fuck Tha Police".
La raison est simple : les officiers ont été victimes d’un hacker qui s’est amusé à pirater la fréquence radio de la police.
Un piratage réussi puisque selon l’inspecteur Kelvin Lloyd, les policiers n’ont pas eu d’autres choix que d’écouter le morceau en boucle alors qu’ils étaient en pleine arrestation d’un homme armé.
L’inspecteur a déclaré que cette mauvaise blague avait mis en danger une brigade tout entière, avant de préciser que "toute interférence avec une radio de police constitue un risque pour la sécurité et l’intérêt public".
Le petit malin qui s’est amusé à les pirater risque donc jusqu’à un an de prison et plusieurs milliers de dollars d’amende.
Pour le moment, le hacker n’a toujours pas été trouvé. En revanche, on peut avancer que ce dernier voulait faire passer un message subliminal aux forces de l’ordre puisque ce classique de NWA était sorti en 1988 pour dénoncer le racisme et protester contre les violences policières dont la communauté afro-américaine était la cible.
Un morceau qui reste tout de même un incontournable de l’album "Straight Outta Compton" même s’il a pu causer de nombreux problèmes au groupe notamment en raison de la violence de certaines paroles.
Une chose est sûre, mieux vaut pour le pirate qu’il ne se fasse jamais attraper...