DaBaby boycotté par l'industrie rap US ?

La carrière du rappeur est au plus mal.

On a souvent eu l'habitude de voir les rappeurs US se permettre tous genres d'extravagances et comportements toxiques sans que ça influe une seule seconde sur leurs ventes ou sur leur notoriété. On pense notamment à Kanye West, Future, Kodak Black par exemple. Mais cette époque pourrait bien être terminée et la réputation de fouteur de merde peut finir par mettre votre carrière au fond du trou. C'est peut-être ce qui est en train de se passer avec DaBaby, enfant terrible du game US, qui semble sombrer depuis son craquage homophobe au Rolling Loud festival 2021. 

Il avait tenu sur scène des propos complètement déplacés en liant le SIDA et l'homosexualité. Résultat : grosse polémique, puis un boycott progressif du rappeur sur les scènes d'autres festivals. De son côté, DaBaby n'arrange pas son cas, continue à être de plus en plus outrancier mais est également impliqués dans plusieurs actes de violence (une fusillade, des coups et blessures sur un propriétaire, mais aussi sur le frère de son ex). Un mauvais cocktail, qui est peut-être à l'origine du flop de son tout dernier album en date, "Baby on Baby 2".

Le projet est sorti le 23 septembre et on a donc désormais les chiffres de sa première semaine. Des chiffres ridicules pour un artiste américain, avec 17 200 copies écoulées, contre 124 000 en première semaine pour "Blame on It Baby"  en 2020 par exemple. Les raisons de cet échec sont nombreuses : il y a très peu de featurings sur l'album, et DaBaby semble être un peu enfermé par la recette de son rap, qui peut rendre sa musique assez répétitive.

Mais pour certains observateurs du game (ainsi que pour DaBaby lui-même), le rappeur souffrirait d'une sorte de boycott de la part de l'industrie Rap, notamment de la part des plateformes de streaming. En effet, le rappeur est assez peu présent dans les playlists. Est-ce dû à la qualité des morceaux, ou est-ce délibéré de la part des plateformes? On vous laisse juger. En tout cas, pour Meek Mill, par exemple, la réponse est vite trouvée.

Voilà les retombées quand on dit et fait n'importe quoi...