The Game - L.A.X

The Game - L.A.X

Attachez vos ceintures, The Game nous invite à voyager dans son univers avec son dernier album « LAX ». Après plusieurs reports de date de sortie, le californien livre son très attendu troisième solo.

Même sans Dre, Game s'est bien entouré, voire trop diront certains, mais cette débauche de featurings n'est pas un cache misère. Première surprise, l'introduction assurée par DMX dans le rôle d'un prêcheur.

Le plus souvent les invités apportent un plus en s'intégrant à l'ambiance de l'album comme Raekwon sur « Bulletproof Diaries » ou Ne-Yo sur « Gentleman's affair ». Parfois le résultat est moins convaincant comme sur les morceaux, pourtant choisis comme singles, « My life » avec Lil Wayne ou encore « Game's Pain » avec Keyshia Cole.

Mais ces rares exemples ne gâchent pas la qualité de l'album dûe notamment au choix des producteurs. Le trop peu connu mais talentueux Nottz offre deux excellents titres « Cali Sunshine » avec Bilal et « Ya Heard » avec Ludacris à la sonorité un peu plus « sale ». 1500 or Nothin' signe « Dope Boys » et sample le déjà pillé « Right on to the Darkness » de Curtis Mayfield pour le morceau « Touchdown » avec l'envoûtant Raheem De Vaughn.

Essai transformé également par Ervin « EP » Pope paraphant l'intro, l'outro, un interlude qui mériterait un morceau, ainsi que « Never can say goodbye » avec LaToya Williams. Ce dernier titre est un véritable hymne aux légendes de la West Coast et The Game ne se prive pas pour en inviter une pour une connection californienne avec Ice Cube sur « State of emergency ».

Game établie également une connection avec Chicago et Common sur « Angel » produit par Kanye West. Mais c'est New-York qui clôt cet album avec Nas sur le titre mélancolique « Letter to the king » et une outro signé le pasteur Earl « DMX » Simmons.

C'est un Game au top de sa forme qui laisse planer le doute quant à sa retraite après cet album. Info ? Intox ? Au cas où, savourez ce dernier album.