C’est dans les bureaux de Générations que Lartiste est venu répondre aux questions de Baloo et Fodje Sissoko. Toujours avec le sourire et la bonne humeur qu’on lui connaît, il n’a pas hésité à se dévoiler sans filtres.
C’est d’ailleurs un sujet sur lequel il a accepté de s'exprimer. La majorité de ses titres, voir tous, enjaillent, donnent envie de danser, et pourtant les sujets dont il parle ne sont pas toujours hyper joyeux. Lartiste nous dit qu’il s’agit d’une question de personnalité. Devant ce père de famille, beaucoup pourraient s’attendre à le voir se comporter de manière sérieuse, mais il préfère rire de tout et garder ce recul qui lui est propre. Il a une grande confiance intérieure, mais aussi une grande confiance en Dieu. S’énerver où céder à certains excès serait perdre contre lui-même. Une très belle philosophie qui se ressent incontestablement dans sa musique.
Si son projet "Quartier Latin" est sorti le 1er février dernier, nous lui avons posé la question de cette influence latine qui lui colle à la peau. Selon lui, lorsque l’on fait de la pop urbaine aujourd'hui, on s’inscrit dans les codes et la culture dans laquelle on a grandit. Très internationales, il est vrai que nos références poussent à aller voir toujours plus loin.
Lorsque Baloo lui demande où il a appris à parler Espagnole, il répond en tout honnêteté qu’il ne sait pas. Il écoute les conseils qu’on lui donne par exemple sur la prononciation, de la même manière qu’il ne sait pas chanter mais qu’il se sert de l’auto thune. Une belle preuve de franchise.
S'en suit de belles révélations à propos de sa collaboration avec Mister Eazi, puis sur ses nouvelles motivations. C'est en effet dans la production que Lartiste se projette ces temps-ci. Fort de son nouveau label, il consacre son temps à transmettre le maximum aux artistes avec lesquels il travaille. Un album pour les présenter verra d'ailleurs le jour en juin. A la fin de l'interview, on peut d'ores et déjà en découvrir certains...
On vous laisse découvrir !