Déjà deux ans de procédure
Cela fait maintenant plus de deux ans que Young Thug a été arrêté et mis en cause dans le fameux dossier YSL, et on peut le dire : les choses ne semblent pas avoir beaucoup avancé. On a même l'impression que les choses sont encore plus confuses qu'auparavant, avec des procureurs écartés de l'affaire pour des questions d'éthique, des tentatives de subornation de témoins de la part de l'accusation et aussi de la défense. Plus on avance, moins il devient clair que Young Thug serait directement impliqué dans les 50 meurtres et le racket qu'on a essayé de lui coller sur le dos. Cette semaine, des scènes lunaires on encore eu lieu au tribunal.
Des accusations de moins en moins solides
Depuis plusieurs jours, un des témoins de l'affaire est entendu à de multiples reprises par le tribunal. Il s'agit de Lil Woody "Copeland" et il avait plusieurs révélations à faire. A la fin du mois d'août, il a même avoué devant la cour avoir menti à propos de l'implication de Young Thug dans les crimes dont on l'accuse, en affirmant également avoir cédé à la pression des enquêteurs, qui voulaient absolument épingler le chef du label YSL. Le procès a pris un tour encore plus grotesque lorsque Lil Woody Copeland a demandé à Young Thug pourquoi il avait des problèmes avec Rich Homie Quan, en déclarant même qu'il avait amené des membres de gang à son domicile pour lui mettre la pression.
Le juge et le procureur ont rapidement coupé la parole à Lil Woody, ne laissant pas la possibilité à Young Thug de répondre autrement que par... un éclat de rire, au milieu du tribunal. Il faut dire que la question n'a quasiment aucun rapport avec l'affaire. Des accusations envers Thugger qui tombent d'autant plus mal que Rich Homie Quan vient de mourir (il ne l'était pas encore lorsque les questions ont été posées).
Bref, plus les jours passent, et plus le "procès du siècle" ressemble à une farce et à un coup monté...