Drake : la famille de Tupac le menace de poursuites

Drake : la famille de Tupac le menace de poursuites
Drake est visé pour son utilisation de la voix de Tupac grâce à une IA. © Instagram

Elle évoque "un abus flagrant de l'héritage de l'un des plus grands artistes hip-hop de tous les temps".

Drake est dans la sauce. Après la publication de "Taylor Made Freestyle" où la voix du défunt Tupac est générée, la famille du rappeur américain entend intenter une action en justice contre le Canadien.

Son clash avec Kendrick Lamar prend une toute autre tournure. Le 20 avril, Drake dévoilait un tout nouveau disstrack à l’encontre du rappeur américain. Diffusé sur ses réseaux sociaux, il propose un titre avec l’utilisation de l’Intelligence Artificielle. Dessus, il pose aux côtés du défunt Tupac et même de Snoop Dogg. Dès l’introduction, c’est la voix de l’interprète de "California Love" qui retentit, suppliant Kendrick Lamar de répondre au clash de Drake. Mais pour la succession du mythique artiste, ça ne passe pas. Drake a reçu une lettre de cessation et d’abstention d’après Complex, le menaçant d’intenter une action en justice. Il a donc 24 heures pour retirer son "Taylor Made Freestyle" de son compte Instagram. "La succession est profondément consternée et déçue par votre utilisation non autorisée de la voix et de la personnalité de Tupac, peut-on lire dans la lettre. Non seulement l’enregistrement est une violation flagrante de la publicité de Tupac et des droits légaux du domaine, mais c'est aussi un abus flagrant de l'héritage de l'un des plus grands artistes hip-hop de tous les temps. La succession n'aurait jamais donné son approbation pour cette utilisation".

Des mots forts qui n’ont, apriori, pas encore atteints Drake. Ce dernier n’a pas encore retiré le titre de ses réseaux sociaux. L’idée qu’il soit à l’encontre de Kendrick Lamar ne plaît pas aussi à la famille qui décrit une utilisation "tout aussi consternante de la voix de Tupac contre Kendrick Lamar, un bon ami de la succession qui n’a donné que du respect à Tupac et à son héritage publiquement et en privé". Le rappeur canadien doit à présent détailler la création de ce morceau sous peine de "recours juridiques" ainsi qu’une "action pour violation des droits d’auteur, de la publicité et des droits de personnalité de la succession et des dommages qui en résultent."