"Still D.R.E" est un classique du rap US. Un titre que l'on retrouve sur le non moins classique album de Dr. Dre, "2001". Durant son passage dans l'émission "The Breakfast Club", Snoop Dogg a fait une révélation fracassante : c'est Jay-Z qui a écrit ce morceau !
On le savait. On savait que le rappeur new-yorkais avait participé à la création et à l'écriture de ce single, l'un des plus gros titres et certainement l'un des plus connus de l'album de Dre, "2001". Mais de là à apprendre qu'il en avait écrit toutes les paroles, on tombe un peu des nues ! Mais un des principaux témoins et sans doute un des plus fiables de cette époque, vient de révéler dans une émission de radio que le mari de Beyoncé avait écrit tous les lyrics du titre et en seulement trente minutes s'il vous plaît !
"Il a écrit mon couplet et celui de Dre, et c’était parfait. C’était 'Still D.R.E.', et c’est Jay-Z qui est derrière ça et qui a écrit le truc dans son intégralité. Jay-Z est excellent lorsqu’il est question d’écrire pour lui-même, alors imaginez-le à la tâche pour quelqu’un qu’il apprécie vraiment. Il adore Dr. Dre et c’est ce que son style vous a fait voir, je ne peux pas écrire pour toi si je ne t’aime pas."
During his Breakfast Club interview, Snoop talked about how Dre flew Jay-Z out and he wrote ALL of “Still Dre” in under a hour pic.twitter.com/9TKJHXlbq1
— GlockTopickz (@Glock_Topickz) July 29, 2020
On savait que Dre n'écrivait pas ses paroles ou si peu et que Snoop a longtemps été celui qu'il lui fournissait ses couplets mais on reste étonné devant cette révélation que, justement, le chien de Long Beach n'a pas écrit ce mythique couplet. Une vérité rare d'autant que le sujet du ghostwriting est plutôt quelque chose de totalement tabou dans le rap. C'est tout à l'honneur de Snoop de reconnaître que Jay-Z est à l'origine d'un des plus grands classiques du rap américain, même s'il a été crédité sous son véritable nom, Shawn Carter. Et surtout, il faut rendre à César ce qui appartient à Hova, il a encore un énorme tube qu'il faut porter à son crédit. Chapeau bas...
On ne peut résister au plaisir de se le réécouter...