Après Hatik et Gianni, voici le troisième épisode de notre série sur le rap français et le confinement. On a demandé à GLK comment il s'adaptait à la situation d'autant qu'il a sorti son troisième album, "Indécis", le 27 mars dernier en pleine quarantaine. Il n'a pas voulu attendre le déconfinement pour donner de la musique à ses supporters, sans doute conscient que cela pourrait au contraire les aider à tenir et à passer un bon moment. Pour le défendre, évidemment, c'est plus compliqué mais le rappeur de Bobigny ne veut pas s'arrêter.
Comment travailles-tu durant le confinement ?
Cela n'a rien changé pour moi, je travaille normalement. Je reçois des prods, je gratte et, heureusement, je peux aller au studio.
Est-ce que cela freine tes activités ?
Bien sûr que la situation nous met des freins. On est obligé de faire la promo à distance forcément et ce n'est pas le mieux. Pour les clips aussi c'est impossible sauf dans des endroits fermés, mais bon, ce n'est pas forcément le plus optimal.
Comment fais-tu pour y remédier ?
J'attends que ça se passe...
Quelles solutions as-tu trouvé pour travailler avec ton équipe ?
Là encore, ça ne change pas forcément beaucoup. On a des groupes WhatsApp et on échange.
Sens-tu un ralentissement de ton activité ou es-tu toujours aussi dynamique ?
Oui, je ressens un ralentissement certain. Je vis en décalé du coup.
Tu as sans doute plus de temps, à quoi l'utilise-tu ?
J’utilise mon temps à l’écriture et je prends vraiment bien le temps de chercher les meilleurs prods dans mon mail !
Propos recueillis par Grégory Curot