Akhenaton s'engage contre la politique sanitaire

Il prône la liberté.

Akhenaton n'est pas homme à renier ses principes. Alors que la pandémie de Covid-19 fait de nouveau rage avec l'explosion du variant Omicron, le leader du groupe IAM reste droit dans ses bottes et s'engage toujours un peu plus profondément contre la politique sanitaire menée par le gouvernement d'Emmanuel Macron. Il a ainsi publié une longue tribune sur son compte Facebook intitulée "Le maître et ses perroquets" et s'en est expliqué au micro de RMC et RMC Story dans l'émission "Apolline Matin".

"Si je devais faire un résumé de la situation, le politique prend le pas sur le bon sens sanitaire. Et derrière, on répète tout ce que le maitre dit de manière hystérique et déraisonnable. Le maitre, c’est le président. Et les perroquets, les médias entre autres, certains docteurs qui sont nommés à des postes par l’Etat... Personne ne veut déranger ce qui est dit, même si ça n’a pas de sens. C’est un plaidoyer pour le bon sens, l’empathie et le contact. Cette absence de contact, cette distance qui a été mise entre les Français dans les opinions et les contacts français, ça a contribué à ce que la société française se perde complètement."

Le rappeur marseillais a ensuite assuré qu'il ne s'agissait pas d'un calcul de sa part, assurant ne rien avoir à y gagner.

"Avec cette tribune, je n’ai rien à gagner, mais tout à perdre. Ce n’est pas pour ma petite personne que je le fais, c’est en tant que père, citoyen. Je pense que dans cette crise sanitaire, il y a de meilleures choses à faire, par exemple sur l’argent qui est dépensé. L’argent qui est mis sur la vaccination, même l’OMS dit d’arrêter, même l’Agence européenne des médicaments dit attention, il va falloir songer à autre chose. Je pense qu’il fallait soigner."

Comme beaucoup de Français, il a eu du mal à accepter les propos du président de la République qui veut "emmerder les non-vaccinés".

"J’ai trouvé ça très enfantin, très naïf, et pas très responsable, venant d’un président. Mais ce qui m’a plus dérangé, c’est le fait de dire que quelqu’un qui ne se fait pas vacciner est un irresponsable et de ce fait un non-citoyen. Ça, je ne sais pas si un président l’a fait avant. Ça me gêne profondément."

Son "combat" est simple, c'est celui de la liberté.

"Je suis pour la liberté. Si on veut retrouver une vie normale, il faut considérer que les choses rentrent dans la normale et ne pas accélérer la course à la peur, effrénée, qui donne une société complètement hystérique et divisée [...] Ce que je déplore, dans toute cette épreuve, c’est la disparition de la solidarité. J’espérais de l’empathie, de la solidarité, et c’est l’inverse qui en ressort."