Ninho, DJ Quick et Nice dans Forbes

La reconnaissance pour Mal Luné et le N.I.

Alors que le prochain album de Ninho est sur les rails et qu'on l'espère avant la fin de l'année 2021, la réussite du rappeur et de ses producteurs, DJ Quick et Nice a fait l'objet dans un long article dans le magazine économique Forbes. Une preuve de la réussite du label Mal Luné et une véritable success story à la française.

Evidemment, pour nous qui suivons le rap depuis des années, cette histoire est connue. Il y a plusieurs mois, on avait même rencontré Nice et DJ Quick afin que l'on découvre qui se cachait derrière l'incroyable réussite de Ninho. Car, comme le rappelle le magazine économique, "Ninho, c'est 19 certifications de diamant, 40 de platine et plus de 100 en or massif". C'est aussi l'occasion de se souvenir comment l'aventure a débuté, comment Nice et Quick ont senti le potentiel de celui qui n'était alors qu'un adolescent. C'est Nice qui raconte :

"J'ai tout de suite été frappé par sa maturité. Le petit maniait bien la langue de Molière. Il écrivait comme un mec de 20 ans."

Dès lors, les deux frères stoppent toutes leurs activités pour façonner le diamant brut et, avec l'accord des parents de Ninho, le prennent sous leurs ailes pour l'emmener là où il est aujourd'hui, au top !

"Pendant cette période, il n'y avait aucune monétisation, ce n'était que l'investissement. Il fallait même lui acheter des fringues, parfois assurer ses repas. C'était dur mais on y croyait."

Un coup de pouce de Booba, un passage mythique en freestyle sur Generations, la fusée Ninho était alors prête à décoller ! La suite, certains la connaissent, pour d'autres, elle est à retrouver dans le dernier numéro de Forbes avec une interview du N.I. en prime dans laquelle on apprend, notamment, qu'il va se séparer de Mal Luné pour voler de ses propres ailes.

"Je voulais essayer de grandir, de transmettre mon expérience. J'ai aussi envie de me lancer dans les affaires, de passer des réunions à des bureaux. Pourquoi pas se diversifier, lancer des applis, voire même un resto ! Mais on n'est pas fâchés, on va continuer de bosser ensemble. Je veux construire ma propre entreprise dans le respect de ceux qui m'ont soutenu pendant une décennie."