C'est une anecdote pas banale que la chanteuse pour enfants a révélé au sujet de Booba dans une interview sur la radio Europe 1. Au micro d'Anne Roumanoff dans l'émission "ça fait du bien", elle a expliqué que Booba lui avait demandé l'autorisation d'utiliser ce nom. Pour ceux qui ne le savent pas, la chanteuse était l'interprète du générique du dessin animé du même nom. D'ailleurs, le nom du label du Duc, Tallac Records, vient aussi de là puisque Bouba, le petit ourson, réside sur le mont de Tallac, il y a donc une certaine logique à l'explication de Chantal Goya mais, on a quand même un doute...
"Le rappeur Booba il est arrivé, il a demandé... il n"est pas venu, lui il était très jeune, et Pascal Nègre (ndlr : ancien directeur d'Universal Music France), m'a appelé, a appelé Jean-Jacques, on a envie de l'appeler Booba, est-ce que tu veux donner l'autorisation, beh oui ça lui fera plaisir et nous aussi, beh voilà c'est pas vraiment un petit ourson mais bon... il s'appelle Booba".
Bon, il existe aussi une autre version de l'histoire que Booba a plusieurs fois raconté. Il a pris ce pseudonyme pour rendre hommage à son cousin Boubakar qui vit à Bakel au Sénégal d'où est également originaire son père.
En verve, Chantal Goya a aussi expliqué que jamais un duo n'a été envisagé mais qu'elle l'avait quand même rencontré une fois lors de l'enregistrement d'une émission de télévision.
"Je l'ai vu une fois dans une émission de télé, j'étais la surprise, il m'a dit Respect... c'est un joli mot, Respect."
Non pas qu'on mette la parole de Chantal Goya en doute mais rappelons tout de même que Booba s'appelait déjà comme ça avant de signer en maison de disques, qu'il portait ce nom alors qu'il était membre de Lunatic et que Pascal Nègre n'aidait sans doute pas 45 Scientific au début des années 2000, qu'il avait aussi ce nom à l'époque Time Bomb et qu'on a quand même du mal à croire qu'Universal s'était penché sur son cas durant cette période... Ceci dit, l'histoire est jolie et on aimerait bien avoir le retour de Booba sur la déclaration de Chantal Goya.