L'opposition entre 50 Cent et Rick Ross ne se déroule pas uniquement sur les réseaux sociaux. Elle a aussi lieu devant les tribunaux. Et à ce jeu-là, c'est Fifty qui a perdu. Selon une information de Billboard, un juge a rejeté l'appel de 50 Cent qui avait attaqué Rick Ross pour avoir fait un remix non autorisé de son tube "In Da Club".
En 2018 déjà, un juge avait considéré que Ricky Rozay avait le droit de remixer le hit planétaire de patron du G-Unit parce qu'il n'en possédait pas les droits qui appartiennent en réalité à sa maison de disques. 50 Cent a fait appel de cette décision et a continué à demander deux millions de dollars de dommages et intérêts.
Mais cette semaine, la cour d'appel de New York a confirmé le premier jugement et donc débouté le producteur de la série "Power", mais ajouté que Shady/Aftermath pouvait poursuivre le rappeur de Miami car ce sont eux les réels propriétaires des droits de la chanson.
Evidemment, les avocats du Bawz n'ont pas manqué de célébrer cette décision.
"Aujourd'hui, c'est une victoire pour les artistes talentueux, ainsi que pour ceux qui cherchent à obtenir une licence d'utilisation de la musique. La décision de la cour d'appel réaffirme la créativité des artistes pour exprimer librement leurs performances dans le sample ou le remix de chansons populaires [...] En outre, le remix de M. Roberts de "In Da Club" ne parle pas de M. Jackson. Il s'agit simplement d'un des nombreux remix de sa mixtape qui contient aussi des chansons d'Adele, Nas, Snoop Dogg, Kendrick Lamar et Lil Wayne. Les artistes interprètent souvent des paroles en samplant ou en remixant des chansons d'autres artistes, car c'est depuis longtemps un élément incontournable de la musique hip-hop."
Le remix "In Da Club" de Rozay est apparu à l’origine sur sa mixtape "Renzel Remixes" en 2015.