Depuis que leur titre en commun est sorti, Cardi B et Megan Thee Stallion sont dans l'oeil du cyclone. Entre ceux qui ont immédiatement accepté "WAP" comme le divertissement qu'il est et ceux qui le rejettent et y voient quelque chose d'avilissant, le débat fait rage. Les deux femmes ont décidé de rester droites dans leurs bottes et de répondre aux critiques et à l'hypocrisie qui les entoure.
Le candidat républicain à la Chambre, James P. Bradley, a tweeté : "Cardi B et Megan Thee Stallion sont ce qui se passe lorsque les enfants sont élevés sans Dieu et sans une forte figure paternelle. Leur nouvelle "chanson" The #WAP (que j'ai entendu accidentellement) m'a donné envie de verser de l'eau bénite dans mes oreilles et je suis désolé pour les futures filles si c'est leur modèle!"
Consciente des critiques, Megan Thee Stallion a ressenti le besoin de se défendre en utilisant l'exemple du tube de Juicy J de 1999, "Slob On My Knob" pour souligner l'hypocrisie ambiante.
"Les mecs vont crier "Slob On My Knob" mot pour mot et pleurer autour de WAP", a-t-elle écrit. "Boy Bye" a-t-elle finalement conclu...
Lol dudes will scream “slob on my knob” word for word and crying abt WAP ???? bye lil boy
— HOT GIRL MEG (@theestallion) August 11, 2020
Rappelons que le track de Juicy J contenait des paroles particulièrement suggestives mais venant d'un homme, cela avait beaucoup moins choqué que les mêmes lyrics ou presque chantés par des femmes.
Cardi B est plus ou moins dans le même d'esprit. Elle vient de déclarer dans une interview au ELLE américain qu'elle "avait une cible dans le dos" et qu'elle en avait assez que les gens essaient de "l'annuler" notamment sur les réseaux sociaux. Evidemment, elle a encore eu droit à une "Cancel Party" après la sortie de "WAP".
"C’est comme si j’avais une cible sur le dos, mais ce n’est pas à cause de ma musique. Je n'ai pas fait de musique depuis huit mois et les gens essaient toujours de m'attaquer. J'ai l'impression que les gens m'attaquent parce qu'ils veulent que je ressente la pression de l'intimidation. Ils veulent que je renonce et que je dise : "Oh, je quitte la musique" ou "Je vais supprimer mon Instagram, supprimer mon Twitter.""
Qu'on se le dise, non seulement les deux femmes assument clairement leurs positions mais en plus, rien ni personne ne semble susceptible de les perturber dans leur marche vers le sommet. Elles avancent, fortes et fières, sans se retourner...