Rohff très critique sur le rap d'aujourd'hui

Rohff très critique sur le rap d'aujourd'hui

L'industrie vient de se faire allumer par Rohff.

Le rap est une musique qui a évolué très rapidement depuis sa naissance dans les années 70, et à chaque fois, ces évolutions ont été critiquées par la génération précédente. Rien de nouveau donc, même si récemment, les critiques se font de plus en plus nombreuses et insistantes. Habitué à tacler l'industrie, Rohff vient de faire un long post sur les réseaux dans lequel il allume le rap actuel et l'industrie, ainsi que les codes en vigueur en ce moment.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Rohff n'y va pas avec le dos de la cuillère dans son message, qui est accompagné d'une vidéo d'un défilé de mode dans lequel un des mannequins défile le pantalon baissé. Une image que le Padre associe direct au rap game, directement accusé d'avoir baissé son froc.

"Ma vision du rap français est parfaitement imagée dans cette vidéo … Ce que l’industrie vous impose aujourd’hui n’est que légèreté et dégénérescence banalisée… Ne vous étonnez pas de voir des rappeurs habillés comme ça bientôt, on y est presque ! Fashion week oblige mdr. Dans mon morceau  " la grande classe " je disais : j’baisse pas mon froc mais le remonte jusqu’aux pecs comme Papa Wemba". 2024 je le remonte jusqu’au cou ! Comprenez pourquoi mon album FITNA leur fait mal au Q. Le RAP était un pitbull pur race mais il a fallu que l’industrie le croise avec des chiwawa et des malinois. Le RAP est à la base un "ART " ils l’ont réduit à un AIR … L’histoire retiendra qu’on est resté égale à nous même du début à la fin et c’est ça qui complexe et dérange ! J’ai Bac + 30 , ils sont en maternelle, Les Bâtards détestent toujours leurs figures paternelles … "

Rohff avait visiblement pas mal de choses à dire. Comme souvent avec lui, il y a un peu de vrai, notamment au sujet du désengagement des rappeurs sur les sujets politiques et sociaux. Quand on compare le niveau des morceaux anti-FN il y a 25 ans et le niveau du morceau actuel, il y a de quoi être interpellé, notamment par une bonne partie des rappeurs qui affirment ne même pas s'intéresser à la politique.