Maintenant que la parole s'est libérée, Diddy est de nouveau accusé d'agression sexuelle. On se souvient que dès les premiers témoignages concernant R. Kelly rendus public, cela avait ensuite libéré les autres victimes et elles avaient dénoncés les agissements du chanteur qui croupit aujourd'hui en prison. On est un peu sur le même cas de figure concernant l'ancien patron de Bad Boy Records. Il a suffi "d'amorcer la pompe" pour que l'horreur soit évoquée au grand jour. Personne n'est donc surpris qu'une nouvelle plainte ait été déposée contre lui. Cette fois, c'est une jeune mannequin qui l'accuse de l'avoir droguée et agressée sexuellement lors d'une Fashion Week en 2003. La plainte rendue public par TMZ est celle de Crystal McKinney. Outre Diddy, Bad Boy Records, Sean John Clothing et Universal Music sont cités comme accusés.
Elle affirme que, en 2003, elle a rencontré le rappeur lors d'un événement de mode. Ils ont diné ensemble puis sont retournés dans le studio de l'artiste. Là, elle a pris une bouffée d'un joint que Diddy et ses amis partageaient et qu'elle prétend être "très puissant". Elle affirme qu’un des amis de Diddy lui a dit : "Tu n’as jamais fumé d’herbe comme ça auparavant". Dans la suite de la plainte, McKinney allégue que Puffy l'a "physiquement conduite" aux toilettes. Ensuite, affirme-t-elle, il l’a forcée à "lui faire une fellation". Après cela, elle s'est évanouie et s'est réveillée dans un taxi. "Lorsque sa conscience est revenue, la plaignante a réalisé qu'elle avait été agressée sexuellement par Combs", indique la plainte. À la suite de l'agression présumée, McKinney dit que Diddy l'a blacklisté du mannequinat. Elle a tenté de se suicider l'année suivante.
McKinney explique qu'à la suite des poursuites similaires contre Diddy, elle "savait qu'elle avait l'obligation morale de s'exprimer".
Le magnat de Bad Boy en difficulté nie les accusations.