R. Kelly : un de ses associés condamné à huit ans de prison

Pour intimidation de témoin.

Michael Williams, un associé de R. Kelly vient d’être condamné par la justice américaine. Il avait tenté d’intimider une des plaignantes qui a témoigné lors du procès du chanteur.

R. Kelly et son entourage ne cessent de s’enterrer un peu plus chaque jour. Du moins, les preuves de leur culpabilité se confirment au fil du temps et les sentences continuent de tomber. Alors que le chanteur a été reconnu coupable pour toutes sortes de crimes sexuels, plus horribles les uns que les autres, un de ses associés vient d’être condamné à huit ans de prison.

C’est un procureur de New-York qui a rendu sa sentence le mercredi 17 novembre à l’encontre de Michael Williams. Il avait reconnu s’être rendu au domicile d’une des accusatrices de R. Kelly en juin 2020 pour mettre le feu à une voiture garée devant chez elle. Son but ? intimider la plaignante et lui faire peur pour qu’elle se rétracte du procès. Selon le département de la justice américaine, les preuves contre Michael Williams sont accablantes. À ce niveau-là, il pourrait tout aussi bien s’offrir les services de l’avocate de Bill Cosby, comme son ami R. Kelly , que cela ne changerait rien.

La victime en question a d’ailleurs déclaré au prévenu lors de l’audition :

"Il est triste de voir un homme perdre sa liberté, cependant, le crime qui a été commis n’était pas seulement vicieux mais très perturbant. Ma santé mentale en a pris un coup à cause de la peur, l’invasion de ma vie privée et le traumatisme en plus de plein d’autres choses. À cause de tes actions, je vis dans la peur et j’ai dû changer entièrement de vie. Dans cette maison, il y avait non seulement des adultes, mais aussi des animaux, des enfants de moins de 10 ans. Ma famille est traumatisée et complètement stressé à cause de cet acte horrible. J’espère que ces événements irréversibles vont te laisser le temps de réfléchir à tes actions."

Décidemment, cette affaire est vraiment digne d’un film hollywoodien. Mais, malheureusement, ici il ne s’agit pas d’une fiction.