MHD a été libéré de prison en juillet 2020 sous contrôle judiciaire mais l'affaire qui le concernait suivant tout de même son cours. Alors que le rappeur du 19e arrondissement avait repris sa carrière musicale et même renouer avec le succès avec la sortie de son album, "Mansa", il vient d'être rattrapé par la justice. En effet, selon une information du Parisien, le prince de l'Afro-trap sera jugé pour meurtre après avoir participé une rixe mortelle en 2018 dans le Xe arrondissement de Paris, sur fond de rivalités entre bandes et risque jusqu'à 30 ans de prison.
"Son procès se déroulera en 2022", comme nous l'apprend "Le Parisien" ce vendredi 12 novembre 2021. Selon nos confrères, MHD va être jugé pour meurtre devant la cour d'assises, ainsi que sept autres personnes. "Tous encourent une peine de 30 ans de réclusion criminelle", précise le quotidien.
Lors de sa libération, on savait que MHD n'en n'avait pas terminé avec la justice et que la liberté qu'on lui offrait était juste une sorte de "sursis" avant le procès. Le rappeur en avait profité pour reprendre le cours de sa vie et de sa carrière, faisant néanmoins profil bas, ne donnant pas d'interviews, ni de concerts et ne s'exposant pas outre mesure.
Il faut dire qu'il reste comme l'un des principaux suspects du meurtre de Loic K. puisque la voiture qui a renversé le jeune homme appartenait au rappeur. Ensuite, c'est moins clair. On ne sait pas si MHD a participé au passage à tabac du jeune homme qui a finalement trouvé la mort au cours de l'agression. La bagarre opposait deux bandes rivales, l'une du 10e arrondissement et l'autre du 19e. Si le rappeur a toujours nié les faits qui lui sont reprochés, il s'agit bien de sa voiture qui est impliqué dans l'incident et au moins trois témoins l'ont formellement reconnu comme étant présent sur les lieux du drame.
De son côté MHD n'a jamais dévié de sa version initiale, à savoir que c'était bien sa voiture qui a été utilisé mais qu'il l'avait prêté à un ami ce soir-là. Cela n'a pas empêché la justice de l'écrouer pour homicide volontaire et de le placer en détention provisoire à la prison de la Santé.
Aujourd'hui, s'il est reconnu coupable, il risque 30 ans de réclusion criminelle.