En mars dernier, Médine dévoilait le deuxième extrait de son opus "Storyteller" qui a vu le jour le 13 avril dernier. Intitulé "Bataclan", le morceau avait connu un grand succès, fort de sa symbolique. Suite à cela, une version acoustique avec Sofiane Pamart au piano a même été révélée, au plus grand plaisir de ses supporters.
Alors que le projet continue son chemin, il se pourrait que le titre en question crée polémique aujourd’hui. Si le rappeur nous parle de son rêve de se produire un jour au "Bataclan", il se pourrait que la droite et même l’extrême droite s’opposent à son passage sur cette scène prévu pour le 20 octobre prochain.
Ce sont plusieurs propos dont celui cité dans "Don’t Laik" qui sont remis question : "Crucifions les laïcards comme à Golgotha". Obligés bien évidemment de se remémorer des évènements monstrueux qui ont eu lieu au bataclan le 13 novembre 2015, les paroles prononcées par l’artiste se voient pointer du doigt, et sa légitimité à se produire dans cette salle remise en question.
Si tout part d’un tweet de Marine Le pen (que vous pouvez retrouver ci-dessous), un évènement Facebook organisant une manifestation devant le Bataclan a même été créé, risquant sérieusement de faire tomber le concert de Médine à l’eau.
Scandaleux et écœurant, cette réaction n’a pas manqué de faire réagir de nombreux acteurs du Hip-Hop comme Sofiane qui nous rappelle la puissance du genre musicale actuellement.
Le clou du spectacle, ce sont les propos tenus par la personne qui signe la pétition :
"Merci de signer par respect pour les victimes et leurs familles ainsi que tous ceux qui en France ont souffert, souffrent et souffriront encore du terrorisme islamiste."
Les mots sont forts, mais qui ne semblent pas séduire tout le monde fort heuresement. Emmanuel Domenach, un rescapé des attentats réagit :
"Et vous qui vous servez de l'attentat du 13 novembre à des fins politiques ça se situe à quel niveau sur l'échelle du déshonneur ? C'est fou comme vous vous souvenez des victimes de terrorisme pour vos polémiques stériles ...Quel "dommage" que vous ignoriez notre sort le reste de l'année quand il s'agit de nous aider vraiment."
Une affaire à suivre…