Quand Mesut Ozil se confie

Il est également revenu sur son attitude nonchalante.

Dans une interview, de Chris Wheatley, correspondant pour Goal, Mesut Ozil a évoqué de nombreux sujets.

 « J'en suis très, très fier oui. Je suis aussi turc moi-même. Mes deux parents le sont. Je suis né en Allemagne et j'ai grandi là-bas. En jouant au football, j'ai connu différentes cultures et c'est un avantage quand vous grandissez en tant que personne. Vous avez une vue différente sur certaines choses. Je suis reconnaissant d'avoir pu prendre le meilleur de certaines cultures. »

« Je n'ai jamais voulu être le centre d'attention. Oui, aujourd'hui tout le monde me reconnaît. Mais j'ai toujours voulu rester avec les miens. C'était aussi comme ça à l'école, mais j'avais toujours le foot dans un coin de ma tête. Je suis tout simplement comme ça. J'adore jouer. »

« J'ai toujours été calme, je ne me suis jamais laissé influencer par qui que ce soit et je sais de quoi je suis capable. Je sais très bien qui je suis et qui me soutient. Oui, il est clair que quand on est un grand joueur, l'intimité est restreinte. Mais j'essaie de passer le plus de temps possible avec mes amis et ma famille. J'essaie de profiter de la vie. »

« C'était précieux pour mon développement, car je jouais contre des garçons plus grands et si vous tombez sur du ciment, vous saignez immédiatement. Il fallait avoir du talent. »

« Beaucoup d'enfants et de parents me demandent aujourd'hui comment c'était. Et c'est un message que je veux transmettre à travers mon livre : il faut s'amuser. Si vous avez du talent et un peu de chance, vous tracerez votre route et personne ne pourra vous stopper. Vos rêves pourront devenir réalité. »

« J'ai joué pour pas mal de clubs, mais avoir sa propre chanson chantée par un supporters à Tokyo est quelque chose d'unique pour moi. Quand je l'ai entendue pour la première fois, j'ai eu la chair de poule et c'est toujours le cas. »

« Je suis fier de quelques uns de mes buts, mais celui marqué contre Ludogorets était comme sur PES ! Passer trois ou quatre adversaires et marquer. Quand je visionne ce but, je me dis que c'est le plus beau de ma carrière. »

« Certains m'apprécient, d'autres moins. certains se basent sur mon langage corporel pour conclure que je suis nonchalant. Mais je suis juste comme ça. Je ne peux pas changer drastiquement mon style désormais. On a toujours eu de grandes attentes me concernant. Car je peux faire la différence. Il faut vivre avec ça. Il y aura toujours des critiques comme des louanges. Ce qui m'importe, c'est ce que me dit le manager. Les gens disent que ne je cours pas assez. Que je ne pousse pas. Mais regardez mes chiffres, vous verrez que ce n'est pas vrai. Contre le Bayern la déception était énorme. Surtout qu'on était à 1-1 à la pause. Nous étions amers à la fin. Nous savions que ça allait être très dur au retour. Bien sûr, on y croyait avant le match et je ne voyais pas le Bayern aussi fort que lors des années précédentes. La déception était grande, car je pense que nous avions le potentiel d'aller loin. »