Le Paris Saint-Germain quitte prématurément la Ligue des Champions et, cette fois, nous avons le seum. Un scénario cauchemardesque, se faire gifler en sept minutes ça pique, j’en souffre encore ce matin. Mais tout cela nous rappelle ô combien ce sport est merveilleux.
Dès l’entame de la rencontre, les barcelonais sont venus presser les parisiens très haut sur le terrain et à la 3e minute Luis Suarez ouvre le score en lobant le gardien.
Un but qui arrive bien trop tôt, puis avant la pause Kurzawa marque contre son camp sur une action qui montre bien que les barcelonais étaient plus déterminés que nous. A la mi-temps, on se dit que la remontada est possible.
Au retour des vestiaires, Messi marque sur penalty, un penalty qualifié de litigieux mais ce sont les sentiments de certains supporters qui s’expriment. – J’ai entendu des « mais Meunier n’a pas fait exprès de le faire tomber ». Et si je te mets un tacle à la gorge sans faire exprès, il n’y a pas faute ? 3-0 donc à la 50e, nous nous sommes tous mis à paniquer jusqu’à ce que 12 minutes plus tard, Cavani délivre les parisiens sur une action pleine de réalisme. 3-1, nous sommes qualifiés, Il fallait encore encaisser trois buts pour nous sortir.
Il a fallu attendre la 87e minute pour voir le cauchemar commencer. En l’espace de sept minutes, nous avons encaisser trois buts. - OUI TROIS BUTS ! Neymar nous a donné à tous une leçon de détermination, autrement dit il nous a donné à tous l’envie de mourir derrière nos écrans. C’est cruel, très cruel mais juste vu la physionomie du match. On ne peut que souligner le courage de cette équipe barcelonaise qui continue de marquer l’histoire du football.
Le club de la capitale aussi voulait marquer l’histoire, c’est chose faite ! C’est la première équipe éliminée après avoir gagné 4-0 à l’aller.
En zone mixte Marco Verratti est revenu sur le contre-performance de son équipe.
« La qualification du Barça est méritée. C'était difficile de jouer, de se faire des passes, ils pressaient trop en première période. En deuxième, on est arrivé à mieux jouer. Mais on a pris le troisième but, et là, on a compris qu'on devait jouer. On ne devait pas attendre que ça finisse comme ça. »
Et pourtant, à 3-1, les catalans n’y croyaient plus.
« Avec le but d'Edi, on a gagné en tranquillité. J'ai alors parlé aux joueurs du Barça, ils m'ont dit que c'était fini. Prendre trois buts en cinq minutes, je ne trouve pas d'explication, c'est le foot. C'est un match que je n'oublierai jamais. J'espère qu'il servira de leçon à tout le monde. »
On a perdu 6-1, ce n’est pas à cause de l’arbitre.
« Maintenant, on va passer des moments difficiles. Il y en aura d'autres. Il faut trouver la force de relever la tête. Il faut être des hommes. On est tous tristes. On a perdu 6-1, ce n'est pas à cause de l'arbitre. On est les premiers responsables. »
Le jeune prodige italien fait preuve de beaucoup de maturité mais ce n’est pas le cas pour tout le monde.
En effet, après la prestation catastrophique de Thiago Silva, le capitaine parisien a pointé du doigt le comportement de Luis Suarez. Un manque de responsabilité, - mais sommes-nous surpris ? Celui qui était considéré comme le défenseur central le plus complet n’a jamais porté ses c******s lors des grands rendez-vous. Peureuse et pleureuse, dans la streetzer il n’aurait même pas été chouff.
Et comme d’habitude, dans l’hexagone, les internautes ont trouvé une belle opportunité de se moquer des parisiens. -oui parce qu’en France, les gens n’aiment pas voir un autre club que le leur réussir dans une compétition européenne.
Même la page officielle du Barça flingue le respect.
Et enfin c'est sur Instagram que Neymar nous termine.
Il y a trois semaines, les deux joueurs avaient fait les malins lors de leur contrôle anti-dopage. Rabiot posait avec quatre doigts levés pour le 4-0, et Kurzawa faisait le V de la victoire. Après cette remontada historique, Neymar peut pleurer de rire…
Bravo à Barcelone et vive la coupe de la Ligue.