Il y a un peu plus d'une dizaine d'années, Sinik cartonnait avec ses albums de rap. En vingt ans de carrière, le rappeur a vendu un million d'albums. Un jour, plus de son, plus d'image, plus rien… le rappeur disparaît en 2015 après la sortie de Immortel II.
« La musique c'est fini pour moi. Je me suis senti en fin de cycle, tout a une fin dans la vie, même les meilleures choses. »
L’ex star de rap s’est reconverti dans le tatouage en ouvrant son propre salon à Paris baptisé « Watch My Tattoo ».
« C'est aussi pour cela que j'ai ce salon, être dans un confort ce n'est pas ce qui m'intéresse. J'aime repartir à zéro. »
« Il y a du monde et ça tourne bien. Après on est un jeune salon, on part de tout en bas et il a fallu fidéliser une clientèle. Mais quand on voit les retours, on sait qu'on fait du bon boulot. On est contents ! »
Totalement passionné et dévoué dans sa nouvelle activité, il ne regrette pas son choix et semble avoir définitivement tourné la page de ses années de gloires. « Quand tu ne vas plus au studio avec la patate d'un mec de 20 ans qui a envie de tout arracher, avec l'envie de manger tout le monde, quand ça commence à ta soûler d'être en promo... C'est qu'il faut se poser les bonnes questions. Je ne suis pas quelqu'un qui triche, je n'ai jamais fait de la musique en mentant aux gens ou en y allant à reculons. Tant que j'avais la passion, j'étais là. J'ai fait trois albums en trois ans, les gens peuvent en témoigner. Quand tu le sens plus, tu le sens plus. C'est pour ça qu'il faut avoir d'autres projets. »