Avec la publication de "Diam's : Autobiographie", en 2012, et sa première apparition à la télévision après une longue absence, Mélanie Georgiades, dont la conversion à l'islam avait fait grand bruit, a acté sa renaissance.
Depuis, elle s'est consacrée à sa vie de femme et de jeune maman, laquelle lui a réservé de grandes joies, mais aussi des épreuves.
Car la route vers le bonheur est parfois longue et semée d'embûches.
Mélanie le sait bien. Elle revient ainsi sur les jours d'après la sortie de son premier livre, et les réactions, violentes ou bienveillantes, souvent étonnantes, des médias, de l'opinion publique mais aussi de son public et de son entourage.
Elle renoue notamment avec des proches que sa conversion avait éloignés d'elle ; elle se rapproche de sa mère, et surtout retrouve son père, le grand absent de sa jeunesse.
Pendant ce temps, Mélanie suit toujours son chemin spirituel, apprend la tolérance et s'applique, du mieux qu'elle peut, "à se lever tous les matins en essayant d'être meilleure que la veille" et, dit-elle, dans un éclat de rire : "C'est un programme complet pour une journée".
Elle accomplit son premier pèlerinage à La Mecque.
Cependant celle qui vit sa foi comme un témoignage de paix et de sérénité veut aussi rétablir des vérités concernant le terrorisme qu'on attribue à l'Islam et qui - selon ses mots - n'est le fait que d'égarés en perdition et d'ignorants.
Elle veut raconter comment la foi l'a au contraire adoucie, apaisée, soignée et guérie de ses blessures.
Elle veut tendre une main à ceux qui ont peur de l'Islam, une main chaleureuse et pacifique.
Loin du bruit et de la colère, Mélanie prône le respect, l'ouverture et l'apaisement dans une France désormais multiculturelle aux couleurs et croyances variées.