CINEMA : La Sélection Du Mois D'Août 2009

Voici une sélection de quelques films cinéma incontournables pour bien occuper certaines de vos journées ou nuits durant vos vacances d'été. A LA UNE : Découvrez le film G.I. Joe. Vous avez lu les bandes dessinées, et regardé les dessins animés. Vous avez



SEMAINE DU MERCREDI 05 AOUT 2009
   
G.I. Joe - Le réveil du Cobra
(G.I. Joe - Rise of Cobra)


Action (2h)
De Stephen Sommers
Avec Channing Tatum, Marlon Wayans...

Le commando d'action G.I Joe lutte contre les menaces du groupe terroriste connu sous le nom de C.O.B.R.A...

Little New York
(Staten Island)

Thriller (1h 36min)
De James De Monaco
Avec Ethan Hawke, Vincent D'Onofrio...

Sully, vidangeur de fosses septiques et futur père, est prêt à tout pour assurer l'avenir de son fils. Jasper, modeste épicier, a une qualité primordiale aux yeux de la mafia pour qui il travaille contraint et forcé : il est sourd-muet...

Voir la bande-annonce sur le site internet officiel :

http://www.littlenewyork-lefilm.com/

Une arnaque presque parfaite
(The Brothers Bloom)


Thriller (1h 49min)
De Rian Johnson
Avec Adrien Brody, Rachel Weisz...

Deux frères, experts en vol d'oeuvres d'art, décident de raccrocher. Ils acceptent toutefois un dernier casse chez un millionnaire excentrique...

Voir la bande-annonce sur le site internet officiel :

http://www.brothersbloom.com/

Marching Band


Documentaire (1h 35min)
De Claude Miller, Héléna Cotinier, Pierre-Nicolas Durand

Un documentaire sur les marching bands, ces orchestres étudiants affiliés à des universités.
   
Soie (Silk)

Drame (1h 45min)
De François Girard
Avec Keira Knightley, Michael Pitt...

Hervé Joncour est chargé par les éleveurs de Lavilledieu d'une périlleuse mission : il doit se rendre en secret au Japon, l'île fermée aux étrangers, qui produit la plus belle soie du monde pour y acheter des oeufs sains...
   
Zion et son frère
(Zion and his Brother)


Drame (1h 24min)
De Eran Merav
Avec Reuven Badalov, Ronit Elkabetz...
  
Zion, 14 ans, et son frère Meir, 17 ans, sont en conflit après un terrible accident de train, dans lequel leur voisin, un immigrant éthiopien, a été tué. Les deux frères responsables de la mort de celui-ci décident de garder leur secret...


SEMAINE DU MERCREDI 12 AOUT 2009





Neuilly sa mère !

De Gabriel Julien-Laferrière
Avec Samy Seghir, Jérémy Denisty...

Sami, 14 ans, vivait heureux avec ses copains dans son HLM de Chalon-sur-Saône. Hélas, le destin l'arrache un jour à son paradis et le propulse dans l'enfer d'une famille bourgeoise de Neuilly-sur-Seine !

Voir le site internet officiel :

http://www.neuillysamere-lefilm.com/



Interview Djamel Bensalah – Film Cinéma : Neuilly sa mère !
 


Djamel Bensalah est scénariste, dialoguiste, et producteur de la comédie sociale « Neuilly sa mère », sortie le 12 août 2009. Le réalisateur de « Le ciel, les oiseaux et ta mère » et de « Il était une fois dans l'Oued » a cédé pour l'occasion sa caméra à son premier assistant fétiche, Gabriel Julien-Laferrière.  Rencontre conviviale.
 
Comment définissez-vous les sujets dont vous souhaitez parler ?

Je dirais que j'ai un amour des gens, j'aime parler des gens en général. J'ai un amour pour les milieux populaires et les communautés, riches ou pauvres, j'aime qu'il y ait différentes identités culturelles : les chtis, les bretons, les cités.... Lorsque je fais de la comédie, j'ai besoin de rentrer dans une sociologie, dans un milieu. Pour l'instant j'aborde le sujet que je connais le mieux, le  milieu populaire maghrébin en banlieue ; forcément c'est plus facile pour moi que la banlieue portugaise, même si je la connais un peu.

Aujourd'hui, les choses évoluent, je suis sorti de mon milieu, j'habite dans le grand Paris, je suis en train de m'embourgeoiser, donc forcément je vais aborder d'autres milieux ; c'est un peu le cas avec « Neuilly sa mère ». J'aime l'idée qu'aujourd'hui je suis bilingue socialement. Je raconte des films bilingues de riches et de pauvres : ça ne veut pas dire que je suis riche, mais ça veut dire que je suis sorti de mon milieu !
 

Vos origines vous influencent-elles dans la manière d'écrire des dialogues, d'aborder un scénario ?

Forcément, mon identité culturelle influence ma manière d'aborder le sujet : je ne vois pas la France de la même façon que vous. J'ai forcément un angle de vue plus oriental, plus coloré, plus métissé. J'ai vécu dans un univers oriental, avec des parents qui ne parlaient pas bien français. J'ai une façon d'aborder la France qui est différente d'une personne qui est totalement française de père et mère. Mon écriture ressemble à ma culture, elle est beaucoup dans la tchatche.
 
Comment définissez-vous votre cinéma ?

Ce n'est pas un cinéma engagé, c'est un cinéma citoyen, responsable : les spectateurs vous donnent 1h30 de leur temps, et vous avez la mission de ne pas les décevoir, de les divertir, de les émouvoir, de les alerter, peut-être de les interpeller sur certaines choses. Faire du cinéma, c'est une chance, il ne faut pas la gâcher, on a la responsabilité du temps qui nous est offert.  Il y a beaucoup de postulants et peu d'élus, beaucoup de gens qui ont ma passion et même davantage, et qui ne font pas de cinéma. Alors on se dit qu'il faut faire des films qui permettent aux gens d'aller mieux. Je ne suis pas un guérisseur, cependant « Le ciel, les oiseaux et ta mère » a permis de voir la banlieue un peu différemment. « Il était une fois dans l'Oued » montre une autre facette de l'acculturation. J'ai la chance de faire des interviews, de rassembler des gens qui vont m'aider à raconter mes histoires. Et puis j'ai la chance de rencontrer le public : quand un ou deux millions de personnes vont voir vos films, ce n'est pas rien.
 

La comédie, votre genre fétiche, va-t-elle céder la place un jour au drame dans vos projets ?

Pour l'instant je n'ai pas envie de toucher au drame : je trouve que la vie de millions de gens est suffisamment dramatique pour avoir envie d'en rajouter. Évidemment, quand on fait des drames, quand on touche à un genre dit « sérieux », on est plus pris au sérieux, on a plus de respectabilité, on ne vous aborde pas de la même façon. La France est le pays du Festival de Cannes, et ce n'est pas demain la veille qu'on y verra une comédie pure... Je ne le prends pas mal, pour ma part je me sui

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