L'année a été plutôt difficile pour Chris Brown. Le jeune homme a tout simplement péter les plombs et frappé sa copine d'alors, Rihanna, la rendant méconnaissable. A la vue du visage meurtri de la jeune chanteuse, l'opinion publique s'est retournée contre Chris Brown, qui a dû faire profil bas en s'excusant à de nombreuses reprises.
Ironie du sort en cette fin d'année puisque, seulement quelques semaines après la sortie de l'album de Rihanna, Chris offre le sien s'exposant aux comparaisons. Ce nouvel opus s'intitule « Graffiti » et il a été précédé de l'excellent single « I Can Transform Ya » avec Lil Wayne sur une production « métallique » de Swizz Beatz.
La première constatation, c'est que Chris Brown semble vouloir occulter les incidents de ce début d'année et ce, malgré quelques ballades comme « So Cold » où il s'excuse presque. Cependant il a une pointe d'amertume sur « Lucky Me » où il dit « Même quand mon monde s'écroule, je garde le sourire ».
Musicalement, les risques pris par Chris sont mesurés, s'autorisant des beats electrodance quelconques comme sur « Girlfriend » ou encore « I.Y.A ». L'audace réside presque essentiellement dans les rares morceaux pop comme « Crawl » et « I'll Go ».
Pour le reste, c'est du Chris Brown classique avec des titres clubs entrainants comme « Wait » avec Trey Songz et le californien Game, « Famous Girl » avec des allusions à Rihanna produit par le très bon Ryan Leslie, ou encore « What I Do » sur lequel Chris change légèrement sa façon de chanter avec succès.
Malgré deux ou trois morceaux intéressants, ce troisième album « Graffiti » ne marquera pas un tournant dans la carrière du jeune chanteur, contrairement à Rihanna. Même s'il est bien réalisé, cet album reste dans la continuité de ce qu'a toujours fait Breezy, comme on le surnomme.
cHArLy, l'HoMmE dE l'oMBrE


























