Huit ans après son dernier album « Now », Maxwell est de retour avec un nouvel album intitulé « blacksummers'night ». Mais comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, l'artiste nous apprend que ce n'est que le premier volet d'une trilogie. Seulement, la grande question que les amateurs de Maxwell peuvent se poser c'est : vont-ils retrouver le soulbrother qui avait laché la bombe « Fortunate » en 1999?
Un des premiers éléments de réponse se trouve dans le premier single « Pretty wings », avec lequel il nous prouve qu'il n'a rien perdu de toutes ses qualités, à commencer par la voix que l'on retrouve intacte.
Maxwell est resté fidèle à lui-même également dans les compositions qui sont très jazzy soul, en alternant les rythmes lents et un peu plus rapides avec une telle dextérité qu'on ne sent aucune cassure, tout semble homogène. Et ce, même avec un titre comme « Help somebody » avec un peu plus de guitares, presque pop jazz, très subtil.
Qualité que l'on retrouve également dans les paroles, avec pour sujet principal les relations homme-femme, mais surtout les ruptures, comme dans « Stop the world » où il est complètement désorienté sans sa femme.
Comme à son habitude, Maxwell dégage énormément d'émotion et l'un des morceaux les plus touchants est le magnifique « Playing Possum » un titre accoustique à la guitare tout en douceur.
Finalement, on peut dire que c'est un retour gagnant de Maxwell avec « Blacksummers'night », qui en une semaine s'est retrouvé n°1 des charts américains avec 316 000 exemplaires vendus, un véritable succès pour celui qu'on n'attendait peut-être plus.
cHArLy, l'HoMmE dE l'oMBrE
