Jusqu’alors, Lyon baignait dans le « game » sans vraiment s’ancrer dans la scène rap française. "IPM" (groupe lancé en 1992), "enfants sauvages", "Casus Belli", "l’animalerie", tous ces acteurs de la scène locale ont revendiqué leur appartenance à la ville Lumière, mais le public lyonnais a la réputation d’être « froid », peu solidaire et exigent.
D'après Casus Belli :
"les marseillais par exemple, soutiennent leurs artistes, ils achètent leurs mixtapes, partagent leurs actualités"
Face aux mouvances et à la diversité des styles dans le paysage du rap français, les artistes lyonnais défendent leur territoire et s’intègrent de plus en plus naturellement dans les tendances actuelles : « trap », « cloud rap ou rap codéine ». Ils créent même leurs propres tendances !
Petit point sur la nouvelle génération des rappeurs de notre région au cas où vous n’ayez pas révisé votre leçon :
- ZeGuerre
- Jordee
- Salsal
- L’allemand
- La Famax
- et bien d'autres encore !
ZeGuerre s’est fait effectivement fait remarquer lors de son passage dans l’épisode 6 de "Rentre dans le cercle" animé Sofiane, le rappeur lyonnais comptabilise des millions de vues sur sa chaîne YouTube et nous fait honneur dans son freestyle "Booskaratéka"...
De plus, nous constatons l’émergence d’évènements Hip-Hop et d’open mic (scènes ouvertes) fréquentés par la majorité des jeunes lyonnais.
Les organisateurs de festivals lyonnais tels que "Woodstower" ou "Nuits sonores" l’ont bien compris et invitent les têtes d’affiches du rap français sans oublier de programmer des rappeurs locaux en première partie.
Les rappeurs lyonnais ont longtemps été sous-estimés, positionnés dans l’ombre des rappeurs originaires de Paris et Marseille, ils attirent peu à peu la lumière et mettent un coup de projecteur sur les innombrables talents de notre ville...
Et ça c'est cher lourd !
JK