Salut Hotel Paradisio ! D’où viens-tu ?
Salut ! Merci pour cette interview, je suis originaire de Strasbourg.
Depuis combien de temps tu rappes ? Comment cette passion t’est-elle venue ? Tu pratiques un instrument de musique à côté ?
J’ai commencé à rapper à l’âge de 13 ans je dirais. Ça m’est venu parce que j’avais un cousin et une cousine à moi qui me passaient des CD gravés avec pleins de sons de rap américain dessus et je suis tombé dedans assez vite. J’ai fait un peu de piano, et quand je compose des prods du coup j’ai un clavier Midi et je joue dessus.
On t’as entendu sur la compilation "Le chant des oiseaux" de Raplume, comment cette connexion s’est-elle faite ? Peux-tu nous parler un peu du titre "Yakuza" ?
Ça remonte à deux ans, où on a eu l’occasion de faire une interview pour la sortie de "Amityville" mon précédent projet. On s’entend bien avec le média du coup quand ils ont commencé à monter le projet "Le chant des oiseaux" ils m’ont contacté pour me proposer d’en faire partie. Je leur ai proposé "Yakuza", un single que je venais de faire et qui correspondait totalement au thème de la mixtape. "Yakuza" c’est un morceau un peu rythmé mais nocturne, il y a un clip sur YouTube aussi.
Tes clips "Chronos" et "Déclassé" sont très bien travaillés, on sent l’importance de l’image dans ta communication. Avec quels réalisateurs travailles-tu ?
Oui, l’image et les clips sont primordiaux pour moi. J’attache beaucoup d’importance à l’esthétique. Je travaille essentiellement avec Sohaïb qui a réalisé presque tous mes clips. On est sur le même longueur d’onde et ça fait longtemps qu’on travaille ensemble. Je suis ouvert à travailler avec d’autres réalisateurs mais je continuerai toujours à travailler avec lui, on joue dans la même équipe.
Ton album "Hollymoon" est disponible depuis le 20 novembre, comment cet album s’est-il construit et en combien de temps ?
"Hollymoon" s’est construit en un an et quelque je dirais. Il m’a pris pas mal de temps parce que j’ai composé la prod de presque la totalité des titres sauf "Déclassé". Cet album s’est fait un peu dans la solitude, dans ma chambre, dans mon monde.
Tu as dévoilé la tracklist de ton projet avec un ticket d’embarquement pour "Hollymoon" sur tes réseaux sociaux, peux-tu nous en parler un peu ?
Le ticket d’embarquement donne aux auditeurs une dimension de voyage, comme si ils allaient embarquer. De plus, il y avait pleins d’informations sur l’album dissimulées dans le ticket. Je trouve que c’est important de faire rêver un peu les gens, créer un univers autour du projet.
On sent les influences de Kid Cudi et Post Malone sur "Hollymoon", pourquoi ces deux artistes t’influencent-ils particulièrement ?
Kid Cudi particulièrement parce que il est venu avec un rap et un univers décalé, il a assumé son coté rêveur et a fait ses albums autour de ça, et je trouve que musicalement il a tenté plein de nouvelles choses. Post Malone, c’est un peu pareil, et en plus il a mélangé le rock avec sa musique, et n’a pas hésité à chanter.
Tu as dévoilé sur tes réseaux sociaux un visuel avec un numéro de téléphone, la "Hollymoon Phone Line", peux-tu nous en parler?
Oui la "Hollymoon Phone Line" en fait, c’est un numéro Whatsapp que les gens pouvaient contacter et je leurs envoyais des extraits de l’album ainsi que des T-shirts "Hollymoon". J’aime beaucoup être en contact avec mes auditeurs parce qu’on est sur le même bateau, on kiffe la musique. Si ils me soutiennent j’ai envie les remercier et de partager avec eux.