Cela fait un moment que l'on trouve que les rappeurs français, à part Booba, sont assez détachés de la situation d'Eric Zemmour, pourtant certainement l'homme politique le plus dangereux pour tout le monde lors des prochaines élections présidentielles. PLK n'est plus de ceux-là. Sur Twitter, il a réagi aux accusations d'agressions sexuelles qui pèsent sur l'ancien éditorialiste et s'étonne que celui-ci puisse encore se présenter à cette élection au cours de laquelle sera choisi le prochain président français.
Il commente ainsi un tweet dans lequel il est écrit :
"8 femmes accusent Eric Zemmour, candidat à l'élection présidentielle, d'agressions sexuelles et comportements inappropriés. Les faits évoqués auraient eu lieu entre 1999 et 2019, selon les témoignages recueillis par Mediapart."
Le rappeur de Clamart commente ainsi avec une certaine dérision amère :
"Mais si t'as un casier judiciaire toi tu peux mm pas travailler a la mairie ou juste passer le bafa mdr mm si ta fais un outrage en 2015 . Mais eux ils peuvent prétendre être président de la republique. C’est joli."
Mais si ta un casier judiciaire toi tu peux mm pas travailler a la mairie ou juste passer le bafa mdr mm si ta fais un outrage en 2015 . Mais eux il peuvent prétendre être président de la republique. 🤣 c’est jolie 👏🏻👏🏻 https://t.co/mUvj7OuAEw
— ENNA BOOST DISPONIBLE (@PLK75) March 8, 2022
Si Booba n'a de cesse de dénoncer le racisme primaire de Zemmour, on peut aussi effectivement mettre ce dossier sur la table comme le fait PLK et s'étonner qu'un tel personnage puisse encore faire de la politique. On rappelle aussi qu'il a plusieurs fois été condamné pour "provocation à la haine et à la violence", "injures publiques envers un groupe de personnes en raison de leur origine" ou encore "provocation à la haine religieuse".
Grégory Curot