Pas facile de suivre la campagne présidentielle de Kanye West...Alors qu'un membre de son équipe de campagne annonçait qu'il se retirait de la course il y a quelques jours, le rappeur y croit encore et a tenu son tout premier discours ce 19 juillet en Caroline du Sud.
Pendant environ une heure, Yeezy s'est adressé à un public d'une centaine de personnes. Sans micro, sans podium, il portait un gilet pare-balles et on pouvait voir un "2020" rasé dans ses cheveux. Il a abordé le sujet de l'avortement et a fait des confidences sur sa vie personnelle afin d'illustrer le débat. En effet, son récit évoque le début de sa romance avec Kim et l'annonce de sa première grossesse, il se confie : "Je vais vous dire ce que j’avais en tête...Parce que j’avais à l’époque, vous savez, un style de vie de rappeur donc elle m’a dit qu’elle était enceinte d’un mois, de deux mois, de trois mois et nous avons parlé de ne pas avoir cet enfant. Elle avait la pilule dans sa main. Kim a mis cet enfant au monde même si je ne le voulais pas. Elle s’est levée et a protégé cette enfant".
Très touché par cette anecdote, il poursuit en parlant de ses parents, dont sa mère décédée, Donda West, à qui il dédie souvent des musiques : "Mon père voulait que ma mère avorte de moi. Ma mère m'a sauvé la vie. Il n'y aurait pas eu de Kanye West parce que mon père était trop occupé". Yeezy, en larmes, surenchérit : "J’ai presque tué ma fille !"
Ce premier discours, très commenté depuis plusieurs heures, amène les fans à s'interroger sur la santé mentale de Kanye West, atteint de bipolarité.