Nick Conrad choque Christophe Castaner avec son clip ''Doux Pays'' !

Un titre et un clip signés Nick Conrad font encore polémique.

Décidément, Nick Conrad n’a pas peur de choquer. Celui qui avait fait énormément de bruit en sortant un morceau provocant, dans lequel il appelait à “pendre les blancs”, n’a pas hésité à sortir un nouveau clip pour le titre “Doux Pays”, presque aussitôt condamné par le ministre de l’intérieur.

Ce dernier, Christophe Castaner, a réagit à la vidéo deux jours après sa sortie, ce dimanche 19 mai, déclarant via un tweet efficace posté depuis la Côte d’Ivoire : “je condamne sans réserve et sans ambiguïté les propos inqualifiables et le clip odieux de #NickConrad. Je saisis le procureur de la République”. En plus de vouloir mettre Nick Conrad face à la justice, le ministre a demandé à la plate-forme Pharos "d'oeuvrer au retrait de ce qui n’est rien d’autre qu’un appel à la haine de notre pays et à la violence”, selon ses dires. Cette dernière a pour mission de lutter contre les “contenus illicites sur Internet”.

 

 

Toujours visible sur YouTube, le clip en question est sorti malgré la récente condamnation du rappeur suite à la sortie d’un précédent morceau intitulé “Pendez les blancs”, suite à laquelle il avait dû régler une amende de 5 000 euros pour “provocation au crime”. Il fait pourtant de même dans ce nouveau titre, puisqu’il n’hésite pas à enchaîner les punchlines incisives telles que “j’ai baisé la France jusqu’à l’agonie" ou encore “cet Hexagone, j’encule sa grand-mère”.

Des propos virulents que leur auteur a expliqués au micro de BFMTV : “Je l’ai expliqué à la fin du clip, je parle de la mentalité française, à savoir le fait qu’on aime voir les choses au rabais. Dans ce pays, on est dans le culte du petit, on n’arrive pas à voir la chose dans le sens mélioratif. C’est ça que je mets dans l’expression ‘j’baise la France.” Celui qui se considère comme un “artiste, homme libre” prévient ses spectateurs en amont du visionnage du clip de la nécessité d’être “préparés et distancés”.

 



Liberté d’expression ou “incitation à la haine et à la violence” ? La justice tranchera.

-Anaïs Koopman