Du haut de ses trente-huit ans, le rappeur originaire d’Atlanta nous a habitué à certaines prises de positions et engagements. Alors qu’il nous invitait à boycotter les maisons Gucci, Prada et Moncler en février dernier, suite à des polémiques liées à des questions de racisme, celui dont la femme a été récemment clashée par Kodak Black dans son morceau “Expeditiously” agit désormais dans le milieu carcéral : la Maire d’Atlanta lui a demandé de transformer la prison de la ville d’Atlanta.
Cette dernière, Keisha Lance Bottoms, a responsabilisé T.I. et vingt-quatre autres personnes afin de convertir le Centre de Détention de la Ville d’Atlanta en un “établissement aux multiples fonctions, allant du bien-être au rétablissement, en passant par le renforcement des compétence, à la mobilité économique et à la prévention du crime.” L’objectif principal est, toujours d’après les souhaits de la Maire, de rendre la ville d'Atlanta “plus sécurisée et juste”. Elle se dit “optimiste” concernant cette aspiration et vis-à-vis des personnes chargées de transformer la prison.
Ce n’est pas la première fois que T.I. s’implique dans le milieu carcéral, puisqu’il avait notamment aidé vingt-trois détenus déclarés “non-violents”. Ainsi, l'artiste a reçu un “Voice of The Culture” award, comme récompense pour ses “contributions la musique et à l’activisme”. Un beau modèle à suivre, sans modération.
-Anaïs Koopman