Plus que 3 jours avant la sortie officielle de la saison 3 de "Validé", qui sera normalement disponible à partir du 17 novembre. Une nouvelle saison qui a été officiellement annoncée il y a quelques mois, avec toujours Franck Gastambide aux manettes, mais dans laquelle on ne retrouvera ni Hatik, ni Laeti a priori. Mais avant la sortie de cette nouvelle saison, le réalisateur a confié des anecdotes assez folles à la presse : il aurait été victime de menaces à plusieurs reprises lors du tournage de la série.
Dans Le Parisien, en novembre, il confiait avoir subi "des pressions et des chantages en tous genres", mentionnant même des pressions de la part de rappeurs pour des cachets plus élevés, et de certains managers qui "le menaçaient pour qu’on prenne leurs artistes dans la saison 2". Mais cette fois, c'est auprès de Voici que des membres de la production ont livré plus de détails sur les pressions subies :
Dès la deuxième saison, c’est devenu violent. On venait tourner une série à succès dans des quartiers difficiles, et on nous a demandé d’en payer le prix.
On s’est retrouvés dans des situations ultra menaçantes [...] des rappeurs pas très célèbres ont usé de violence et de menaces en espérant décrocher un rôle dans la série.
Bref, comme souvent, des gens ont tout mis en œuvre pour avoir leur part de lumière et de popularité grâce à la série. Mais certains jouent aussi de leur image de gangster pour soutirer un peu d'argent à la production de "Validé" :
Un jour, alors qu’on tournait dans un bar à chicha, un mec est monté sur une table, a sorti un flingue et a prévenu : la production devait lui payer un droit de passage où il arrêtait le tournage. Dans un quartier de Molenbeek, en Belgique, il y a eu des menaces et du vol de matériel : deux lentilles de cinéma d’une valeur de 30 000 euros chacune. Les proches de certains acteurs réclamaient sans cesse plus d’argent ou de visibilité. Chantage, racket, ils ont tout fait pour nous faire craquer.
Des comportements qui n'ont rien d'étonnant lorsqu'on sait comment fonctionne l'industrie du rap : si vous voulez tourner dans des endroits chauds, il faut payer, ça ne date pas d'hier, c'était déjà le cas lorsque certains rappeurs français allaient tourner à La Scampia au milieu des années 2010. A noter que ce sont des membres de la production qui ont fait ces révélations, et pas Franck Gastambide lui-même, peut-être qu'il aura un point de vue différent sur tout ça.

























