Eminem : les services secrets ont enquêté sur ses propos sur Trump

Eminem a été auditionné par les services secrets américains pour ses propos anti-Trump.

Eminem est dans le collimateur des services secrets américains pour des propos sur Donald Trump. Dans sa chanson “Framed” qui se trouve dans son avant-dernier opus “Revival”, le rappeur a simulé le meurtre d’Ivanka Trump, la fille du Président.


Eminem et Donald Trump ne vivent pas le grand amour. Loin de là. Le rappeur n’hésite pas, dès qu’il le peut, à le tacler d’une manière ou d’une autre. Ses sons sont aussi des outils pour exprimer sa haine envers le Président. Et ça, ce n’est pas passé inaperçu. A tel point que les services secrets américains ont décidé d’interroger le rappeur.

Ce qui n’a pas plu ? Les paroles de son titre "Framed" tirée de son album "Revival". Celui qui s’est fait critiquer par de nombreux artistes, lâche des mots lourds de sens : “Donald Duck est le camion Tonka dans la cour. Mais mec, qu’est-ce que Ivanka Trump fait dans le coffre de ma voiture? Parce que je me sens un peu responsable de cette petite blonde idiote, ce branleur de matraque qui a été jeté dans l’étang, deuxième meurtre sans qu’on s’en souvienne."

Pas besoin d’avoir un BAC +8 pour comprendre que le rappeur ne porte pas la famille Trump dans son coeur. Ces propos auront des conséquences que le pilier du rap américain était loin d’imaginer.

En 2018, le grand ami d'Elton John sort un nouveau projet : "Kamikaze". Dès qu’il a été livré dans les bacs, les internautes ont été frappés d’entrée par la chanson "The Ringer". Pourquoi ? Parce que Slim Shady  donne des informations très étonnantes. Il dit : “L’agent orange vient d’envoyer les services secrets me rencontrer en personne pour vérifier si je comptais vraiment le blesser, si j’étais lié à des terroristes…”. Ils seraient donc venus lui rendre visite suite à des propos violents envers Donald Trump.

Les services secrets ne s’étaient jamais exprimés à ce sujet jusqu’à maintenant. Un an après les faits, ils viennent de rendre un document public. Ils répondent aux médias américains qui faisaient des petits coups de pression (en toute légalité) pour avoir des réponses.

Quand on lit le doc, on comprends qu’ils ont bien rendu visite à celui qui s'est fait recaler par Fat Joe, le 15 décembre 2017. Le motif ? Son comportement était jugé comme étant "inapproprié” et ses paroles "menaçantes” dans le morceau “Framed”.

Un entretien a eu lieu le 16 janvier 2018. Des phrases d’Eminem ont été analysées, décryptées. Des lettres de ses fans ont aussi été lues pour savoir si elles étaient violentes envers Donald Trump.

Au final, l'affaire n'a pas été renvoyée au procureur fédéral.