Dans la nuit de ce dimanche à lundi, Rick Ross a donné un show pour le moins controversé dans la République du Suriname, un pays dans le nord de l'Amérique du Sud bordé par la Guyane française, le Guyana, le Brésil et l'océan Atlantique.
Tel que rapporté par les médias Américians, le concert qui a eu lieu au stade de football "André Kamperveen" dans la capitale, Paramaribo, a été fortement contesté par les pasteurs locaux.
Ces derniers ont tenté d'organiser un boycott contre Rozay en soutien aux associations feministes qui s’étaient rebellées contre les paroles de son dernier titre, "U.O.E..N.O" qui ne cesse de créer la polémique outre Atlantique. (ndlr: il y décrit le viol d'une jeune femme).
Mais les connexions de Rozay dans le pays l’ont sauvé pour cette fois ci.
Le rappeur connait bien l'ancien chef rebelle Surinamian, Ronnie Brunswijk.
Ce dernier a lutté contre la dictature militaire dans les années 80, et est aujourd'hui un puissant politicien local. Il est aussi propriétaire de plusieurs équipes sportives locales et d’une mine d'or.
Brunswijk possède et exploite également la société de promotion qui a organisé la venue de Rick Ross au Suriname. Il a donc gentiment demandé aux pasteurs de stopper leur action les menaçant, au passage, de représailles en cas de poursuites…
Mais dommage pour Rick Ross, il n'a pas pu empêcher le boycott de son show hier soir, mardi 9 avril, à Ottawa au Canada : des étudiants ont organisé un rassemblement qui a obligé les organisateurs à annuler le concert pour des raisons de sécurité...