D'origine haïtienne, Jason Desrouleaux a changé son nom en Derülo pour faciliter la prononciation. L'artiste a commencé en tant qu'auteur pour des artistes comme Diddy, Cassie ou encore Sean Kingston. En travaillant avec ce dernier, il a pu rencontrer un producteur incontournable de la scène Hip Hop/R&B, Monsieur JR Rotem.
D'emblée le producteur le fait signer sur son label Beluga Heights et Jason Derulo lui donne raison dès son premier single « Watcha Say ». Cette composition, qui contient un sample de l'artiste anglaise Imogen Heap, a été un vrai raz de marée lors de sa sortie en août dernier.
C'est pourquoi la sortie de son album, en ce début 2010, était très attendue par tous les fans. Pour sa première, c'est un album éponyme qu'il lâche, pour qu'on retienne son nom et qu'on évite de l'appeler Mr « Watcha Say ».
Dans cet opus, l'artiste mélange les genres pour teinter sa musique de pop, légèrement dans son second single « In My Head » et de son façon plus marquée dans « Love Hangover ». C'est JR Rotem qui s'est chargé de la totalité des compositions et on reconnaît aisément son style avec beaucoup de synthés et d'orgues.
Par moment, l'album sonne limite dance comme sur « Encore » ou sur « Sky's The Limit ». Mais Jason Derülo reste un chanteur R&B, que ce soit sur des ballades comme « Fallen » ou sur « Ridin Solo » qui sample un morceau des Rolling Stones « The Last Time », déjà repris par The Verve dans « Bitter Sweet Symphony ».
Tout au long de l'album, Jason Derülo utilise beaucoup d'effets sur sa voix, comme T-Pain. Le seul titre un peu plus authentique est « What If » avec une production plus acoustique au piano.
Jason Derülo réussit un album dans la lignée de ce qu'il se fait en ce moment dans le R&B et le Rap, il se tourne beaucoup vers les musiques électroniques. Il peine à se démarquer malgré le succès de « Watcha Say ». Ce n'est que son premier album, à suivre...
