T-Pain - Thr33 Ringz

Chronique du Nouvel album de T-Pain intitulé "Thr33 Ringz"...

Un an après « Epiphany », le très prolifique T-Pain livre son troisième album solo intitulé « Thr33 ringz ». Le précédent opus avait confirmé l'ascension fulgurante du roi du featuring avec des singles imparables comme « Buy U A Drank » ou « Bartender ». 

 

Pour son nouvel album, il s'autoproclame d'entrée Monsieur Loyal du cirque qu'est l'industrie musicale. C'est ainsi qu'il va présenter tous ses morceaux, auto produits, en faisant défiler tous ses invités, qui sont quand même quinze pour dix-sept titres. Les différents artistes se sont bien adaptés au style de T-Pain et à son fil conducteur. 

 

Concernant trois quarts de ce disque, nous retrouvons du T-Pain classique avec les éléments qui font sa renommée à savoir des instrumentales aux sonorités plutôt électro et son auto tune. Pour en attester, les singles « Chopped n' Screwed » avec Ludacris ou encore le bon duo auto tune avec Lil Wayne sur « Can't Believe It ». A noter également le titre « Therapy » avec un Kanye West sans auto tune, assez rare ces derniers temps pour être signaler. 

 

Citons l'intéressant « Change » avec Akon, Diddy et Mary J Blige dans lequel les protagonistes cherchent une solution pour guérir le monde. Pour ce dernier morceau, T-Pain a repris le refrain de « Change the World » d'Eric Clapton. 

 

Le chanteur réussit quand même à nous étonner quand il sort de ses habitudes comme sur « Ringleader » où l'auto tune est moins présent ou encore sur « Keep Going » avec une instrumentale acoustique guitare-piano, avec beaucoup d'écho mais sans auto tune. D'ailleurs le plus beau morceau est certainement « Reality Show », un titre au piano sur lequel T-Pain est accompagné de deux maîtres de la Nu Soul : Musiq et Raheem DeVaughn.

 

Finalement, T-Pain ne nous surprend pas vraiment. Hormis deux ou trois éclairs, ça reste du bon T-Pain basique et si l'industrie du disque est bien un cirque, il fait certainement partie du spectacle mais il est loin d'être Mr Loyal.

 

 

 

cHArLy, l'HoMmE dE l'oMBrE