Europavox 2020 : Mister V, Aya Nakamura, Dinos et Kikesa à l'affiche

Europavox 2020 : Mister V, Aya Nakamura, Dinos et Kikesa à l'affiche

Si tu es du coté de Clermont-Ferrand, ne manque pas ça !

Le festival Europavox vient d’annoncer ses premiers noms pour l’édition 2020 (du 25 au 28 juin à Clermont-Ferrand). Parmi eux Mister V, Aya Nakamura, Dinos et Kikesa !

 

Mister V

« Multi casquette » : c’est ainsi qu’aime à se définir le Grenoblois Yvick Letexier, plus connu sur les réseaux comme Mister V, puisque sous ce pseudo, le jeune homme fait la pluie et le beau temps sur YouTube – où il a débuté alors qu’il n’était même pas majeur –, tout en trouvant le temps d’endosser le costume de comédien, d’être un pilier du collectif Woop ou d’enregistrer en 2017 un premier album de hip-hop – le deuxième va bientôt voir le jour –, intitulé « double V ». L’humour comme seconde nature, la langue bien pendue, un sourire qui fait des ravages, une casquette souvent vissée sur le crâne, le garçon chronique le quotidien sans faux fuyant, avec un naturel et une gouaille qui font mouche. Sur la scène d’Europavox, c’est bien sûr en tant que rappeur que le Mister invitera le public à vivre sa V(ie) : alors, ce sera la bonne humeur garantie ! Il s’agit d’une des premières dates du rappeur annoncées pour 2020 avec le Printemps de Bourges !

 

Aya Nakamura

Un phénomène. C’est le mot qui vient à l’esprit lorsqu’on évoque le nom d’Aya Nakamura – Aya Danioko comme la connait l’État Civil. Avec ses ventes triomphales, la jeune femme née au Mali mais grandie en banlieue parisienne a bousculé les habitudes et imposé ses codes dans un milieu trop souvent dominé par la masculinité. En l’espace de quatre ans, de son premier clip « Brisé » au succès platiné de son deuxième album « Nakamura » – réédité en octobre 2019 avec cinq inédits –, celle qui a piqué son nom d’artiste à la série japonaise « Heroes » a imposé son style unique, né d’un habile mélange de r’n’b clinquant couché sur des rythmiques zouk ou afro et de son idiome singulier, entre expressions verlan et mots d’argot du XXIe siècle, qu’elle place comme des banderilles dans un flow délicieusement aguicheur. 

 

Dinos

Son deuxième album s’intitule « Taciturne » et ce n’est pas dû au hasard ou à un seul effet de style. Car ce mot pourrait résumer une partie de la personnalité de Jules Jomby, alias Dinos, né au Cameroun mais grandi à la Cité des 4000 à La Courneuve, rappeur à contre-courant dans un monde où la sensibilité n’est pas forcément de mise. Lui s’en moque et depuis la sortie de son premier EP en 2013, « L’Alchimiste » (en référence au roman de Paulo Coelho), il trace son chemin à son rythme, impose une plume qui le fait se mettre à nu et pose son flow empreint de mélancolie sur des musiques qui n’oublient jamais la mélodie, à l’instar de « Les Pleurs Du Mal » – histoire d’insister sur les clins d’œil littéraires. Autoproclamé héritier de MC Solaar, Dinos est un as de pique capable de piquer n’importe quel cœur.

 

Kikesa

Petit prodige des réseaux sociaux, ce jeune homme de Nancy nommé Steven Jarny s’est fait une place au soleil sur l’échiquier du rap tricolore – un univers qu’il côtoie depuis une décennie – en postant chaque « Dimanche de Hippie » à partir du mois de décembre 2017 un clip inédit où il a eu tôt fait d’imposer sa personnalité volubile et son flow gouailleur. Sans œillère, il pioche dans le hip hop, la trap, la future bass pour créer un univers haut en couleurs et fort en bonne humeur. Après moult morceaux disséminés sur la Toile et trois mixtapes, après avoir sidéré le public des Vieilles Charrues et juste avant avoir rempli l’Olympia, il a rassemblé les pièces de son « Puzzle » sur un premier album ébouriffant

 

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