Pop Smoke : son assassin présumé s'explique

Pop Smoke : son assassin présumé s'explique

La mort de Pop Smoke se révèle.

Pop Smoke (de son vrai nom Bashar Barakah Jackson) a été tué par balles dans une maison d'Hollywood Hills en février 2020, alors que sa carrière était sur le point d'exploser. Environ cinq mois plus tard, le département de police de Los Angeles a arrêté plusieurs personnes pour le meurtre, dont deux mineurs. Le New York Daily News rapporte aujourd'hui qu’un détective impliqué dans l’affaire a témoigné devant le tribunal vendredi 7 mai et a révélé que le groupe d’adolescents soupçonnés d’être responsables du meurtre cherchait à voler la Rolex ornée de diamants du rappeur. L'assassin présumé n'était âgé que de 15 ans à l'époque des faits. L’enquêteur a déclaré qu’ils ne cherchaient qu'à voler la montre du rappeur qu'ils ont revendu ensuite pour seulement 2000 dollars...

À l’époque, les quatre suspects, tous membres d’un gang, avaient découvert l'endroit où se trouvait Pop Smoke grâce aux publications du rappeur sur Instagram. Il avait partagé des images sur lesquels il montrait les cadeaux qu'il avait reçu de la part des marques de luxe. Mais, sur une des étiquettes, on pouvait distinguer l'adresse de sa maison de location. Les suspects, armés et masqués, se sont donc rendus sur les lieux pour dérober argent et bijoux.

Le tireur présumé, âgé de seulement 15 ans à l'époque des faits, aurait expliqué que, dans un premier temps, il aurait réclamé les bijoux que le rappeur portait sur lui, notamment sa montre de luxe. Puis, il a admis que Pop Smoke ne voulait pas se laisser dépouiller sans rien tenter et qu'il a refusé de coopérer. Il lui aurait alors tiré dessus à trois reprises à l'aide d'un Beretta de calibre 9 mm. Un des policiers ajoute même qu'il lui a également tiré une balle dans le dos.

Le tireur présumé âgé de 15 ans est le plus jeune des quatre accusés faisant face à des accusations de meurtre et de vol qualifié dans cette affaire. Corey Walker, le seul adulte impliqué dans l'affaire risque lui la peine de mort.

Ce dernier aurait d'ailleurs reconnu son rôle dans cette affaire dans un autre entretien secrètement enregistré en prison avec un autre informateur placé dans sa cellule après son arrestation en juillet 2020. Il aurait notamment admis que le groupe avait utilisé des masques de ski, des gants et un scanner de la police pour essayer de s'échapper.