Moha La Squale conteste les accusations de violences et séquestration

Moha La Squale conteste les accusations de violences et séquestration

Son avocate s'emploie à déminer le terrain.

Alors qu'il vient d'être condamné à 6 mois de prison ferme qu'il pourra effectuer avec un bracelet électronique en restant chez lui, Moha La Squale sait très bien que ses ennuis judiciaires sont loin d'être terminés et que ce jugement pour rébellion n'était que le début d'un marathon qui s'annonce autrement plus corsé et dans lequel il risque beaucoup que la peine qui vient d'être prononcée par le tribunal de Paris. En effet, le rappeur de la Banane est visé par au moins cinq plaintes de jeunes femmes pour agressions sexuelles, viols, violences et séquestration. Son avocate s'est donc confié sur la peine que vient de recevoir Moha La Squale mais aussi sur ce qui l'attend.

Dans un premier temps, Maître Elise Arfi s'est félicité de la condamnation somme toute "légère" de son client. Pour elle comme pour son client, il n'y a pas de "surprise", elle "s'attendait à une condamnation".

“Quand il y a une condamnation, on est rarement satisfait. Mais s’il y a un motif de satisfaction à avoir, c’est quand même de reconnaître que le tribunal a rendu une condamnation qui est beaucoup plus basse que ce qui avait été demandée par le parquet."

Interrogé par la chaîne Non Stop People, Me Arfi est aussi revenue sur les plaintes dont son client fait l'objet et qui vont le ramener rapidement devant la justice.

"Les plaignantes se sont très, très amplement répandues sur les réseaux, également via leurs avocats dans la presse écrite. Dans ce dossier, nous n’avons pas la copie de la procédure, nous n’avons pas accès au dossier."

Elle ajoute avoir déposé elle-même un dossier pour "dégonfler sacrément cette affaire”.

“On a pu quand même reconstituer de qui il s’agissait, qui sont les plaignantes et mon client conteste fermement les accusations contre lui.“

L'avocate de Moha La Squale fait son travail et elle défend son client, ce qui est ce que l'on attend d'elle. Mais, au vu des témoignages des jeunes femmes et de l'ambiance qui règne autour de ces sujets actuellement dans la société française, on ne sait pas si elle a raison d'être aussi sereine. Le procès qui ne devrait désormais plus tard à débuter, donnera un début de réponse.