Alrima, le buzz qui rime !

Entre ses rythmes orientaux et des clips qui cartonnent sur YouTube, Alrima poursuit sa route…

A l'heure où les codes se brouillent, où toutes les sonorités se mélangent, certains sont arrivés à se faire une place dans les charts et dans les cœurs en proposant de la nouveauté.
Un univers neuf, propre à certains artistes, entre productions rapides et rythmes instinctifs.
Qu'importe le canal, pourvu qu'on ait le buzz, et tant mieux si on reste soi-même.
C'est dans cette idée qu'Alrima propose aujourd'hui ses sons sur YouTube. La méthode est rapide, la recette est simple mais terriblement efficace : des vidéos, des followers et des showcases. Son clip Doucement a dépassé le million de vues. Pas mal pour un gars qui fonctionne à l'affect et sans major, juste « au naturel » comme il nous l'a confié…

Alrima, c'est presque un mec comme un autre. Un jeune du 91, âgé de 22 ans et pas mal porté sur la salle de musculation.
Oui, on écrit « presque » car ce dernier compte pas moins de 159 326 fans sur sa page Facebook, de quoi vous classer le bonhomme. Intrigué par ses sons aussi bien chantés que rappés, Générations lui a posé quelques questions après la sortie de son dernier clip : «Calibrée».



Ainsi, il a pu nous dire plus sur ses débuts : « J'ai commencé par rapper sale comme tout le monde, c'était vers l'âge de 15 ou 16 ans. C'était grâce à mon grand frère qui ramenait pas mal de sons ».
La différence s'est donc faite un peu plus tard. Alrima s'est orienté vers les rythmes plus dansants grâce à l'influence des USA, avec le RNB en ligne de mire : « A l'époque, Brandy m'a mis une claque, disons que cela a fait la dif' ».

Dès lors, Alrima dessine son style comme il l'entend.
Que ce soit pour un Showcase ou un clip, le rappeur débarque avec la même énergie et un style bien à lui.
La maxime est simple, aller droit au but en faisant kiffer son public. En restant toujours fidèle à lui-même : « Ce que je fais reflète qui je suis. Je fais ce que j'aime, ce qui me plaît. En Showcase, je fais en sorte que tout le monde s'ambiance, tout le monde danse. Ce qui est important c'est de rester naturel ». Le naturel, parlons-en, Alrima reste honnête face à son succès sur la toile. Lorsqu'on lui parle d'autres rappeurs à avoir emprunté le circuit internet pour mieux cartonner tels que Jul, MHD ou Pnl, le rappeur-chanteur du 91 ne s'emballe pas : « Là c'est le niveau au-dessus, ils sont vraiment forts. Moi je fais les choses tranquillement de mon côté. En 2016, faudra s'attendre à du lourd ».

Parfait, le rendez-vous est noté.


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