Samat : il y a du nouveau dans l’enquête sur son assassinat

Des nouveaux éléments ont été révélés.

L’enquête se poursuit pour le meurtre de Samat qui remonte à octobre 2019. Le Parisien a partagé des informations sur l’affaire.  

Le 7 octobre 2019, Samat été tué par balles sur un parking McDonald’s à Garges-lès-Gonesse dans le Val d’Oise. Le rappeur se trouvait dans sa voiture avec sa femme quand un commando lourdement armé de Kalachnikov a ouvert le feu sur le véhicule du couple. Par miracle, sa femme s’en est sortie, mais Anthony Edet (de son vrai nom) a lui, reçu treize balles dont cinq dans la tête. Le tireur présumé a alors pris la fuite et le rappeur est mort sur le coup.

Plusieurs mois après les faits, en mai 2020, quatre personnes ont été arrêtées et déférées devant la justice. Pendant qu’elles attendent encore leur procès en prison, l’enquête continue. Le journal Le Parisien a partagé des nouveaux éléments de l’affaire. Ils permettent de comprendre un peu mieux ce qu’il s’est passé. Samat était en semi-liberté à l’époque. Il devait rentrer le soir et passer la nuit à la prison de Nanterre. Lié à un règlement de compte mortel et à un trafic de drogue et d’armes, toujours selon le quotidien, l’artiste avait beaucoup d’ennemis et certains voulaient le voir mort. Une balise GPS a même été retrouvée sur sa voiture. Il semblerait donc que l’assassinat de l’interprète de "Juste milieu" soit prémédité.

Au centre de l’affaire, se trouve le gérant d’un garage qui fait partie des quatre suspects passés devant le juge d’instruction. Même si le suspect continue de nier les faits, un des juges d’instructions pense qu’il s’agit en réalité d’un règlement de compte entre bandes rivales. Le juge avait déclaré : "Ce garage et ses protecteurs sont au centre de cette affaire. Il est clair que le patron n’est pas mis en examen pour rien". Il ajoute : "On ne peut pas accepter que l’on puisse tuer une personne dans la rue avec une arme de guerre pour régler des conflits". Un de ses confrères pense lui, que le tireur est probablement à l’étranger aujourd’hui, mais il reste convaincu que les quatre suspects arrêtés sont au cœur de l’affaire.