Affaire de la gifle de Joeystarr : le CSA met en garde TPMP !

Le CSA avait été saisi après la gifle du rappeur contre le chroniqueur Gilles Verdez...

JoeyStarr n'est pas du genre à se laisser faire. Il y a quelques semaines, ce dernier l'a d'ailleurs fait savoir à Gilles Verdez.
Le chroniqueur de Touche Pas à Mon Poste était venu livrer une pizza au Jaguar dans sa loge, peu avant un prime de la Nouvelle Star.

Une arrivée surprise pas au goût de l'ex-membre du groupe NTM qui a collé une gifle au collègue de Cyril Hanouna.

Cette séquence, qui a fait le tour des médias, a ensuite été étudiée par le conseil supérieur de l'audiovisuel.
Un CSA qui a mis en garde l'émission et son animateur, arguant qu'il avait envenimé la situation.

Communiqué du CSA : 
Une séquence de l’émission Touche pas à mon poste diffusée sur D8 le 19 avril 2016, au cours de laquelle un chroniqueur a été frappé à la suite d’une provocation de sa part, a fait l’objet de nombreuses plaintes de téléspectateurs.

Le Conseil a examiné cette séquence. Il regrette que cette provocation ait été diffusée en direct sur D8 et que l’animateur, instigateur réel de celle-ci, ait pu faire part de son envie de représailles, dans une émission qui est notamment suivie par un public jeune, tout en faisant mine de ne pas rendre l’antenne. Le CSA relève l’ampleur donnée à cet incident à l’initiative de l’animateur de Touche pas à mon poste qui a alimenté la polémique le jour même et le lendemain.

Le Conseil déplore ainsi que les responsables de la chaîne n’aient pas pu ou voulu assurer une véritable maîtrise de l’antenne. Il leur a écrit et rappelé les dispositions de l’article 2-2-1 de la convention de la chaîne, qui prévoit que « L’éditeur est responsable du contenu des émissions qu’il diffuse. Il conserve en toutes circonstances la maîtrise de son antenne ». Même en prenant en compte le ton prétendument humoristique adopté pour la séquence, le Conseil, qui a été conduit à intervenir pour la quatrième fois en moins d’une année concernant cette émission, exprime par une mise en garde sa vive préoccupation du fait de la récurrence de débordements.